Journal du voyage APF Panama

 

9 au 20 Août 2007

V19i

 

Avec

Caroline, Geneviève, Line, Nathalie, Virginie,

Anne, Christine, Dominique, Ghislaine, Nicole, Valérie

Cédric, Denis, Julien, Laurent, Patrice,

Denis, Jean-Benoît,  Romolo, Yves

 

Ainsi que nos guides Sophie et Philippe et chauffeurs

 

A chacun son récit…

 

Vacanciers et accompagnateurs. 2

Mercredi 8 et Jeudi 9 : Roissy – Newyark - Panama. 4

Vendredi 10 Août : Panama. 7

Samedi 11 Août : Gamboa. 13

Dimanche 12 Août : office religieux et Panama Vieja. 19

Lundi 13 Août : Village indien des Emberas

Mardi 14 Août : en route vers l’Atlantique. 34

Mercredi 15 Août : Portobello, l’institut Smithsonian et les crocos. 43

Jeudi 16  Août : Los Diablos Rojos et Playa Blanca. 50

Vendredi 17 Août : le quizz du vendredi 56

Samedi 18  Août : croisière sur le pacifique – village Kunas. 61

Dimanche 19  Août : Aéroport(s), retour à Paris. 67

 


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama  7  11 Gamboa  13  12 messe - Panama Vieja  19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos  43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

Carte de Panama

(JPEG)

 

Pour en savoir plus consulter sur Internet les sites suivants :

Généralités sur Panama: http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/amsudant/panama.htm

En savoir plus sur le Smithsonian Tropical Research Institution : http://www.stri.org

Tout sur le canal de Panama : http://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Panama

Ecluses de Gatún en vidéo live : http://www.pancanal.com/eng/photo/camera-java.html 

Site de Philippe pour découvrir tout sur la jungle : www.junglexplorer.net

Joli site de l’agence de Sophie et Sandrine : http://www.quetzal-motivo.com/

 

Site photos et journal de ce voyage : http://jbharl.free.fr lien Panama

Crédit photo : Anne et Jean-Benoît Harl

 


Vacanciers et accompagnateurs

 

Caroline et Nicole                                

Virginie et Anne                                    

Nathalie et Dominique                         

Geneviève et Valérie                           

Line et Ghislaine                                 

Denis et Christine                                

Julien et Jean-Benoît                          

Cédric et Denis                                  

Patrice et Yves                                   

Laurent et Romolo                              


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

 

Sites visités sur Google : http://jbharl.free.fr/cartedumonde/panama.htm


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Mercredi 8 et Jeudi 9 : Roissy – Newyark - Panama

 

L’arrivée de chacun des participants à Roissy s’est échelonnée tout  au long de l’après-midi et de la soirée. Nous avons rendez-vous, la veille du départ, à l’hôtel Ibis de Roissy. Mais voilà quel hôtel Ibis ? Il en existe trois. Le plus près, a dit Ghislaine : oui, mais le plus près de quoi ?

                       

Beaucoup se connaissent et quel plaisir de se revoir ! Nous nous sommes reconnus donc vous pouvez en tirer les conclusions qui s’imposent, à savoir que nous n’avons pas changé (hum, hum…)

 

  

 

Après un lever très matinal, nous nous retrouvons tous au petit déjeuner pour prendre des forces afin d’entamer un long voyage. Au dit  petit déjeuner, nous retrouvons Line, arrivée tardivement hier au soir.

Au fait Line : à quelle date est fixé le départ de Montpellier ? le 8 ou le 9 août ?...

 

La navette nous amène au comptoir d’enregistrement, à 7 heures, où nous retrouvons nos derniers participants : Virginie et Denis.

 

 

L’enregistrement des bagages étant assez long, nous n’avons pas vu passer le temps jusqu’à l’heure du départ. Nous montons rapidement dans l’avion qui nous emmènera à Newyark, aéroport de New-York. Après un premier décollage avorté (a dit le pilote) nous partons avec vingt minutes de retard.

A Newyark, notre ami Romolo, toujours prêt à rendre service, a rencontré une vieille dame, avec un bonnet de laine, légèrement égarée, en partance pour le Canada qu’il a remis sur le droit chemin.

Arrivée à New-York 12h05, heure locale-18h05 heure française : aéroport Newyark Liberty. Il nous a fallu récupérer les bagages. Puis nous les avons entreposés dans un endroit miteux, en nous demandant si nous allions les récupérer dans leur totalité. La suite a révélé que non.  

En attendant le départ vers Panama nous regardons quelques photos d’un voyage APF

 

 

RAS dans l’aéroport, visite sans surprise  des magasins  dans les galeries marchandes.

La responsable de l’embarquement pour Panama a très énergiquement imposé aux autres passagers le changement de place afin que nous puissions rester ensemble.

Après un décollage tardif (une heure de retard), nous voilà en partance pour la destination finale, Panama City. Au cours  du vol nous a été servi un repas que l’on peut qualifier de purement américain.

Malgré tout, nous sommes arrivés sans encombre à l’issue de quatre heures de vol dans la capitale Panama City où nous avons été accueillis par Sophie et Philippe.

Combien d’heures se sont écoulées depuis le départ de l’hôtel Ibis de Roissy, soit 6.210 km ?

25 heures - 26 heures ? Très long, trop long.

 

A l’arrivée à l’hôtel, il manque la valise de Laurent, vite dépanné par Ghislaine d’un tee shirt « 70 ans de voyage pour l’APF » : maigre réconfort.

 

Il est tard, un cocktail d’accueil nous attend ainsi que quelques saucisses chaudes mais nous sommes fatigués et nous rejoignons vite nos chambres, en rez-de chaussée, en bord de piscine,  dans l’hôtel El Panama,en plein centre ville.

 

Nathalie et Dominique


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Vendredi 10 Août : Panama

 

Après une journée d’avion nous commençons notre tour calmement. Pour preuve, lever 8 heures (heure locale). Tout le monde prend ses points de repère. Vers dix heures nous quittons l’hôtel au centre de la ville de Panama en direction du Casco Antiguo (ancien quartier colonial de Panama également appelé Casco Viejo) classé par l’UNESCO en 1980.

 

Pendant le trajet, Philippe, notre guide français habitant là depuis 6 ans, nous parle du pays.

 

La capitale Panama se situe sur la côte pacifique au sud du pays. La mer des Caraïbes et l’océan Atlantique se trouvent au nord. La ville compte un million d’habitants, trois millions pour le pays. La majorité des Panaméens habite le sud car le nord est recouvert de forêt (40% du territoire). Le salaire minimum est de 280$ par mois. La monnaie utilisée couramment est le dollar américain que les habitants appellent souvent « Dol ». Le Panama est un haut lieu de la pêche au gros.

 

 

Au niveau historique pas de grande civilisation, en revanche, beaucoup d’histoires de piraterie. Balboas fut le premier Européen à avoir traversé l’isthme de Panama. La majorité des bâtiments du quartier colonial a été restaurée grâce à des capitaux étrangers. Nous commençons la visite par la place Bolivar puis l’église San José pour voir son magnifique autel en or.

 

Nous passons devant le monastère jésuite datant de 1857 qui est en ruine, puis les restes d’une église non restaurée, ayant la particularité d’avoir une arche plate représentant l’isthme. L’architecture des maisons est de type colonial ou caraïbe (structure en bois). Dans un square nous voyons le buste de Carlos V qui fut le premier à lancer l’idée d’un canal entre les deux océans.

 

  

 

 

 

 

 

Nous continuons notre visite par la place de France devant laquelle se trouve notre ambassade. Sur cette place nous trouvons un obélisque surmonté d’un coq sculpté. Elle est entourée de cinq  statues dont celle de Ferdinand de Lesseps.

 

 

 

Sur l’esplanade toute proche nous avons vue sur les nouveaux quartiers de Panama (buildings), la colline Cierro Ancon qui domine la capitale, le pont des Américains qui indique l’entrée du canal, et sur la mer et ses trois îles. La visite se poursuit par le théâtre national inauguré en 1908 où s’est produit Sarah Bernard qui a joué Aida de Verdi en présence de Ferdinand.

Impossible de passer devant le palais présidentiel pour rejoindre la place de la cathédrale car aujourd’hui le président Panaméen reçoit le président Brésilien, Lulla. Sur cette place se trouve le musée du canal que nous visiterons cet après midi. A l’origine, ce bâtiment est un ancien hôtel qui a servi de logement aux ingénieurs du canal lors de sa construction.

 

Au cours de cette matinée, nous constatons que Ghislaine s’est mise à la photo avec un magnifique appareil numérique offert par son mari.

 

Midi, déjeuner de Tapas dans le restaurant Manolo Caracol.

 

 

A l’entrée nous avons remarqué une vitrine remplie de bouchons de liége, en vrac. Jean-Benoît pose la question : combien y a  t il de bouchons ? estimation : 10 cm épaisseur x 1,5 m de large x 2,5 m de haut ; un bouchon fait environ 3 cm3 d’après Julien + 10% d’air entre les bouchons… à vos calculs ! Les résultats divergent suivant les personnes.

 

Geneviève a testé l’équipe en simulant la disparition de son couteau fétiche. Pour cela, «Valérie s’est tapé le grand bac des couverts en cuisine » (ce sont ses propres propos).

 

Après toutes ces émotions nous nous rendons au musée du canal. Nous commençons par des restes funéraires trouvés au Panama et datant d’environ 10.000 ans avant JC.

-         1848 : construction du chemin de fer qui servira ensuite à la construction du canal

-         1881 à 1888 : compagnie universelle du Canal inter océanique de Panama

-         1894 à 1898 : nouvelle compagnie du canal de Panama

-         1904 à 1914 : les USA reprennent le flambeau 

-         15 Août 1914 : inauguration du canal

-         20 Mai 1942 : inauguration du premier pont qui traverse le canal

-         12 Mai 1963 : ouverture du canal 24h /24 suite à l’éclairage des écluses et de la passe Gaillard.

-         1954 à 1970 : premier élargissement de la passe Gaillard (de 81 à 152 mètres)

-         6 Novembre 2001 : fin de l’élargissement de la passe, 182 m. dans les lignes droites et  220 m dans les virages

 

La construction du canal a nécessité l’excavation de plus de 153 millions de m3 de terre.

 

 

Quelques commentaires ironiques nous concernent :

-         « Denis tu as a marqué telle date à telle  date », je vous informe que ce document n’a aucune valeur touristique comme certaines ou certains pourraient le penser ou bien parce qu’ils n’ont pas envie de suivre. Pour  plus d’information ou retenir des dates veuillez consulter un guide, merci.

 

Après cet aparté nous quittons le musée du canal pour visiter le musée d’art contemporain. Nous rencontrons la première difficulté du séjour : monter vingt marches pour accéder au premier étage du musée. Grandes photos représentant les habitants du Casco Antiguo.

 

 

 

Retour à l’hôtel.

 

 

Une majorité d’entre nous pique une tête dans la piscine pendant que Cédric et Denis se désaltèrent après cette dure journée de labeur.

 

Cédric et Denis


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Samedi 11 Août : Gamboa

 

Après le buffet copieux du petit déjeuner,  départ pour Gamboa, situé à l’embouchure du fleuve Chagrès, dans le lac de Gatùn.

 

 

 

Philippe poursuit ses explications sur l’histoire de la construction du canal. Après l’échec du projet français de Ferdinand de Lesseps qui voulait faire un canal à niveau les Américains reprirent le projet en construisant des écluses mais après avoir créé quelques infrastructures sanitaires indispensables pour donner des conditions de vie permettant aux travailleurs du canal de ne pas périr d’épidémie.

 

 

Pour faire fonctionner les écluses il est nécessaire d’avoir une réserve importante d’eau. Pour ce faire a été créé le lac artificiel de Gatùn de 450 km2 dont la profondeur varie entre 13 et 26m.

 

Arrivés à Gamboa nous prenons de petites nacelles qui nous élèvent au dessus de la canopée. Un jeune étudiant en éco-tourisme accompagne notre petit groupe. On aperçoit le pont sur lequel nous avons traversé le fleuve Chagrès. On voit passer un train de containers, moins coûteux pour le transport, que le passage par le canal. Le téléphérique a été construit il y a seulement sept ans et a coûté 2,5 millions de $. Notre guide nous montre des termitières aztèques de forme coniques, des termitières rondes, une colonie de fourmis qui cheminent sur les branches avec leur moisson verte sur le dos. Nous admirons les grands arbres aux branches couvertes de plantes Epiphytes qui vivent en harmonie avec les arbres sur lesquels elles poussent.

 

  

 

Arrivés à la plate-forme suivante, nous descendons de la nacelle pour monter à pied et en fauteuil au sommet du mirador doté d’un plan incliné… Le Panama abrite autant d’espèces animales et végétales à lui seul que les USA et l’Europe réunis. Les îles que nous apercevons sont, en fait, les sommets des collines qui existaient avant l’inondation de la vallée.

 

Nous voyons passer de gigantesques porte-containers. Le coût du passage peut dépasser les 200 000 $.

 

 

Nous reprenons les nacelles et au retour nous apercevons un paresseux, petit animal vivant dans les arbres et mangeant des feuilles lourdes a digérer ce qui l’oblige à dormir la moitié du temps. Nous poursuivons la visite par le serpentarium où l’on voit petits et grands serpents, tous n’étant pas originaires du pays, puis nous tentons de photographier de jolis papillons bleus nourris à la purée de banane.

 

  

 

 

 

Nous terminons la matinée par le jardin des orchidées. En chemin vers le restaurant nous croisons une colonie de chenilles processionnaires.

 

 

 

Pendant le déjeuner au bord du lac, nous apercevons des crocodiles, un colibri, des poules d’eau et divers oiseaux.

 

 

 

 

Nous prenons trois bateaux pour aller voir des singes hurleurs et capucins dans les îles du lac.

Nous n’y verrons que des singes capucins blancs et noirs qui, habitués aux touristes, s’approchent et grimpent sur les bateaux pour prendre délicatement la nourriture qu’on leur tend. Une mère et son petit sautent sur le bras de Cédric, prend la nourriture et repart.

 

Retour à notre hôtel, baignade dans la piscine avec jeux et aquagym et nous sommes prêts pour le départ au restaurant…

 

 

Nous partons à pied et en fauteuil au restaurant Las Tinajas  -Amphore- en Espagnol. Nous sommes répartis en deux grandes tables, on nous sert un apéritif local avec des beignets de banane manioc puis du riz et des lentilles avec du poulet et un flan au coco.

 

Qui est notre invitée masquée ??

 

Pendant le repas, présentation des costumes de l’homme et de la femme. La Pollera, costume de la femme, se transmet de mère en fille et sert de robe de mariée, elle est agrémentée de rubans et de pompons de même couleur et les chaussures de la femme sont aussi assorties. La première danse est la pollera, suivie de la danse des diablos sucios (diables sales), danse importée par les moines espagnols pour tenter de convertir les Indiens au catholicisme.

 

  

 

Le spectacle se termine par la danse des amoureux. Puis les danseurs nous invitent à faire quelques pas de danse avec eux et ils poursuivent leur spectacle dans les autres salles du restaurant. Retour à l’hôtel et buenas noches a todos.

 

 

   

 

 

Line et Ghislaine


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Dimanche 12 Août : office religieux et Panama Vieja

 

Réveil 7h30, Petit déjeuner 8h30. Départ à 9h30 pour assister à un office religieux à l’église évangélique Hosanna. Une personne qui n’a jamais assisté à un office religieux d’évangéliste doit être surprise que la foule, nombreuse, chante et danse, accompagnée par un orchestre et un chœur de chanteurs habillés d’une aube blanche. Le bruit est intense et nous sommes au premier rang, bien placés. Un des orateurs informe l’assemblée de notre présence ce qui nous met plutôt mal à l’aise…

 

 

Réactions de certains vacanciers : très bon orchestre particulièrement le batteur, les chanteurs et prédicateurs hurlent. Après une heure, nous quittons discrètement la cérémonie, sur la pointe des roues… pour vivre d’autres aventures panaméennes !

 

L’éventail des religions représentées au Panama tend à s’élargir de plus en plus. La confession catholique représente 85% de la population. Les 15% restant pratiquent le protestantisme, l’islam et le judaïsme.

 

 

 

Vers 11h30, nous rejoignons le restaurant Las Paneas en longeant le canal de Panama, à pied et en fauteuil, il fait grand soleil et nous avons bien chaud. En cours de route, Philippe nous montre les différents arbres, palmiers, ficus…

 

Après le déjeuner, visite de Panama Vieja, la première cité Espagnole fondée en 1519, prés de six ans après la découverte de la mer du sud par Vasco Nunez de Balboa, sur « la terre ferme », au bord du Pacifique. En 1981 ce paisible village de pécheurs prend le titre de Cuida real « cité royale » et devient le centre politique et commercial. Il n’y a plus que des ruines, notamment celle d’une ancienne cathédrale, accessibles après un chemin de cailloux pris sur deux roues, avec vue sur la mer et, au loin, les buildings de la nouvelle ville.

 

 

En 1671, le flibustier britannique Henry Morgan et ses 1.200 hommes prennent la ville par surprise. Ils mettent tout à feu et à sang, l’orgueil de la couronne espagnole n’est plus que ruines.

 

A quelques minutes de marche, sous la pluie, nous visitons le musée qui expose de somptueux objets d’art pré-colombien : bijoux en or, céramiques… Une belle maquette de la ville telle qu’elle était au temps de sa splendeur. Nous faisons un petit tour au marché d’artisanat qui propose de nombreux articles. Pendant environ une heure, ceux qui ne voulaient pas faire de shopping assistent à des danses folkloriques, sans doute une fête locale.

 

Retour à l’hôtel vers 19 heures, apéro à 20 heures (Romolo nous fait soulever … des montagnes) puis dîner.

 

  

 

Bonne nuit.

Laurent et Romolo

 


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Lundi 13 Août : Village indien des Emberas

 

Lever 6h30, il fait si beau que Romolo, Ghislaine et Yves ont déjà piqué une tête dans la piscine, Valérie ayant préféré faire un peu de Tai-shi. Les autres profitent de cette grasse matinée mais nous sommes tous à l’heure pour montrer dans notre car rose, Denis R le dernier, bien sûr. Le chauffeur Martin est en congé, c’est un collègue qui le remplace. Philippe, notre « fabuleux guide », debout à l’avant, micro, collé à sa barbiche nous raconte…

 

Le canal a besoin de beaucoup d’eau douce pour assurer sa fonction. Il est arrivé qu’il en manque malgré les 9 mois de saison humide. Parfois un vent se lève sur l’Atlantique diminuant le tirant d’eau salée froide et poissonneuse (El Nino) ce qui provoque un phénomène d’affleurement au canal.

Un referendum voté en 2006 prévoit la construction de nouvelles écluses. Les abstentionnistes nombreux craignent que  ce phénomène de manque d’eau douce ne s’aggrave.

 

Sur la route,  bref arrêt pour admirer un paresseux en plein action en haut d’un arbre, quelques iguanes paressant au soleil et beaucoup d’oiseaux que Philippe nous montre en imitant leur cri.

 

 

Nous roulons vers le lac Alajuela pendant 1h30 environ pour visiter les Indiens Emberas dont le village n’est accessible qu’en pirogue en bois à moteur. Au Panamà, 9% de la population est Amérindienne (ceux qui vivent dans leurs villages et parlent leurs langues).

 

 

Nous montons à la queue leu-leu dans deux pirogues, Nathalie et Julien restent en fauteuil.

 

 

 

 

Sophie prend en charge une 3ème pirogue avec les sacs et les autres fauteuils sous la supervision de notre hôte amérindien.

 

 

 

 

 

Remontée de la rivière au moteur avec assistance si besoin

 

 

Arrivée au village

 

 

 

On pense que lorsque les  Espagnols sont arrivés en 1501 sur les côtes amérindiennes, ces Indiens, venaient à 95% d’Asie via le pôle nord, à une époque de glaciation. Ils ressemblent d’ailleurs au peuple du Népal et d’Asie. Les Emberas appartiennent à la race caraïbe, différente de celle d’Amérique centrale et sont arrivés sur le continent entre 3.000 et 1.000 ans avant JC. Ils avaient une réputation de cruauté et organisaient des raids sur la côte du Vénézuela. La colonisation du Panama a ensuite été préjudiciable aux Indiens ou Indios, situés en bas de la classe sociale. On les appelle plutôt les Indigènes. Les Cholos sont les Indiens acculturés, ils ont gardé les traits mais pas les coutumes. Il existe entre 7 et 9 ethnies, la  plus importante étant celle des Guynies, puis les Kounas (à l’Est, dans le Darien), les Emberas et les Wounaas. Chaque ethnie a sa propre langue qui ne s’écrit pas. Ils parlent aussi l’espagnol appris à l’école.

 

 

Politiquement, les Indios n’ont pas de représentation, ni parlementaire ni ministérielle, mais les chefs négocient avec le gouvernement. Ils bénéficient d’une relative autonomie, comme celle d’une principauté et les Panaméens interviennent pour le droit, l’éducation et  la santé. Les Emberas viennent de la région du Darien, proche de la Colombie) et du Choco (à côté du Darien). Ils sont venus s’installer dans le parc national du Chagrès, il y a une quarantaine d’années pour y vivre de pêche, de chasse et d’agriculture. Le parc est décrété national en 1986 et, depuis cette date, ils ne peuvent chasser et cultiver que pour leur propre consommation. Ils se sont donc tournés vers d’autres sources de revenus : tourisme et artisanat. Le long du rio Chagrès, il existe 5 villages Emberas, nous allons vers le plus éloigné, à 1h de pirogue. Le village est en hauteur, nous sommes aidés par les Emberas, très efficaces et superbes. Ils sont vêtus d’un simple pagne découvrant leurs fesses musclées et parfois d’une minijupe en perles. Les femmes, aux longs cheveux noirs, ont un paréo pour jupe et une sorte de boléro de perles et de pièces.

 

C’est Mathéo qui nous accueille, il fait office de directeur de la communication et nous donne quelques précisions sur son village. La communauté a été fondée il y a 31 ans par Emilio  Kaisamo qui  venait du rio Balsane. Au  début, il y avait 15 personnes, 4 familles et 4 huttes. Maintenant il y a 23 familles pour 104 personnes.

 

 

 

Nous visitons l’école : 2 instituteurs panaméens font la classe aux 33 élèves (de 6 à 12 ans, l’école est obligatoire), 5 h par jour, chacun ayant 3 niveaux différents. Le gouvernement leur paye le salaire et la communauté le gîte et le couvert. Tous parlent embera à la maison, les plus de 12 ans vont au collège à Panamà où ils sont logés par la famille.

 

 

Les revenus de la communauté proviennent de ce que les touristes leur donnent pour la visite et du produit de la vente de l’artisanat. Ils fonctionnent comme une coopérative mais les objets artisanaux profitent à chaque artisan. Les Emberas se soignent avec les plantes traditionnelles sélectionnées par un botaniste et par l’intermédiaire des esprits avec le chaman qui organise des cérémonies où il entre en transes.

 

 

 

 

Ils utilisent le bois et les palmes pour construire les huttes car ce sont les matériaux les moins sensibles aux insectes et termites. La construction d’une maison est un évènement collectif, une grande maison comme celle dans laquelle nous sommes reçus prend 5 mois environ. Avant d’utiliser le coton, les Emberas s’habillaient avec l’écorce de l’arbre Cucoa que Matheo nous montre. Ils se tatouent avec une peinture noire naturelle provenant d’un fruit, la jagua ; le tatouage a une signification ornementale et culturelle. Les dessins sont géométriques et temporaires, certains d’entre nous s’y essaient, sur le bras, la main  (on verra que la couleur tient bien, Nathalie reprendra son boulot avec la main bien foncée ! ) ou la cheville.

Le travail artisanal des hommes : sculpture du bois très dur (cocobolo ou bois de rose) et noix du palmier Tagua (ivoire végétal), représentant des animaux. Le travail des femmes : vannerie peinte avec des couleurs naturelles : le rouge s’obtient avec la jeune feuille de teck, le noir après avoir enterré les fibres 24h…

 

 

Nous rencontrons le chef du village qui vient nous remercier et lui remettons les cadeaux apportés de France, notamment 3 gros cartons en direct de la mairie de Paris pour aider les enfants Emberas à bien se laver les dents.

 

 

Après un déjeuner très gai pris sous la grande hutte, dans des assiettes en bois recouvertes d’une feuille de bananier (du Tilapia, poisson de la rivière et des bananes frites), nous assistons à un spectacle.

 

 

Les femmes dansent, les hommes jouent de la musique puis tous dansent ensemble, en souriant. Nous y participons activement : Virginie et Caroline sont invitées par des hommes Emberas, Patrice, Denis et Laurent par des femmes.

 

 

 

 

 

 

 

Passage à la boutique d’artisanat où certains achètent des objets très locaux en marchandant, c’est une bonne manière de discuter avec les femmes et les enfants. Au moment de partir, une forte pluie tropicale tombe, nous sortons les ponchos bleus (merci Sophie !) mais Julien et Jean-Benoît préfèrent se mettre torse nu, voire se tremper entièrement dans la rivière boueuse et agitée.

 

 

Nous ne craignons rien, nous remontons dans les pirogues, tous plus ou moins trempés, et repartons dans le courant rejoindre le lac puis le car. Les hommes emberas paraissent surpris et amusés par notre organisation, les échanges à coup de sourire sont nombreux.

 

Retour à  l’hôtel, toujours sous une pluie battante. Impossible d’accéder à la piscine sous prétexte d’une réglementation internationale. Par dépit, Ghislaine court acheter quelques provisions et nous improvisons un punch apéro sous la tente de la table de ping pong, au bord de la piscine. Sophie et le merveilleux Philippe nous rejoignent. Romolo fait porter à 4 frèles accompagnatrices un poids lourd assis dans un fauteuil (Denis F) avec une facilité déconcertante : il ne pèse plus que 20 kg, c’est Marie-Pierre qui va être surprise !

Dîner barbecue, Julien, les yeux + gros que le ventre, se jette sur LES steaks saignants.

 

Nuit calme et  reposante, au moins pour nous 2, à demain !

 

Virginie et Anne


 


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Mardi 14 Août : en route vers l’Atlantique

 

Triple réveil matin vers 4h45, déjeuner quasi complet, récupération du cardan de Laurent : la journée commence bien. Virginie en rajoute : « Il y a trop de belles choses ici ». Grande agitation dans le car : distribution et paiement de timbres organisés par Nicole.

 

Sur la route vers la gare de nombreux bus décorés puis nous passons devant les écluses de Miraflores et devant l’aéroport national, précédemment utilisé par les militaires américains.

 

 

 

Nous arrivons à la gare de la Panama Canal Railway où nous embarquons pour 20$ dans un magnifique train rouge et jaune. Sandrine, de la même agence que Sophie,  nous y rejoint. Cette ligne de train sert essentiellement au transport de containers (ceux des bateaux partiellement chargés) et aux habitants de Panama city, en particulier de la communauté juive,  qui travaillent à Colon. L’ancienne ligne de chemin de fer est maintenant sous l’eau.

 

 

 

Quelques dates :

-         1501 : Découverte de Panama

-         1821 : indépendance des colonies qui deviennent la grande Colombie. Celle-ci accorde une concession de chemin de fer.

-         1903 : indépendance de Panama, compagnie universelle du canal sur le tracé du chemin de fer.

-         Après la ruée vers l’or, la compagnie baisse, rachat de 97% des parts pour conserver la protection des USA. Cette opération permet de récupérer à la fois la zone du train et le train en tant qu’outil.

 

Arrivée à Colon, ville au bord de l’Atlantique en pleine décrépitude, nous retrouvons notre  car qui a suivi la route. La ville a été créée avec le train pour les fortyniners (1849) pendant la ruée vers l’or. Elle est située initialement sur une île et a nécessité la destruction de la mangrove. Certain l’appelle encore Aspinwall du nom d’un des directeurs du chemin de fer. Colon est à majorité habité par des noirs (esclaves ou descendants de travailleurs martiniquais) et compte 60.000 habitants.

 

    

 

 

 

La zone franche de Colon (hors taxes) est uniquement ouverte aux étrangers. Ce fut longtemps la deuxième zone de ce type dans le monde, derrière Hong-Kong. Le port est très actif avec par exemple 250 bateaux de croisière par an.

 

En traversant la ville de nombreux ficus et surtout des maisons délabrées.

 

 

Entre autre singularité, les Hindustanis ont le monopole du commerce des voitures d’occasion.

 

La zone du canal a appartenu aux Etats-Unis jusqu’à fin 1999, elle fait 6km de large.

 

 

 

Le canal fonctionne 24h sur 24 et 365 jours par an depuis 1960. Seule limitation pour les bateaux : la taille maximum de 33m de large, 295m de long et 12m de tirant d’eau.

Un pilote panaméen est obligatoire à bord (il y en a 200 dans le pays) ainsi que le paiement en cash, 48 heures avant l’entrée dans le canal.

 

   

 

 

La tarification est complexe et principalement liée à la capacité des bateaux. Pour les bateaux de moins de 100 pieds, c’est la longueur qui compte (par exemple 500$). Au delà c’est la charge en tonneaux, en nombre de passagers ou de containers ou enfin en déplacement d’eau suivant le cas. Record pour ce mardi : un Panamax qui va payer 217.000 $, un petit cargo payera lui seulement 99.000 $. Le chiffre d’affaires annuel est d’environ 6 milliards de $ ce qui représente 20% des recettes de l’Etat. Pour payer ces prix il faut accepter de faire la queue de 24 à 48 heures. Les paquebots peuvent prendre un rendez-vous à condition de payer 10% de plus.

 

Les bateaux proviennent en majorité des pays suivants : USA, Chine, Corée, Chili, Allemagne, Japon. Ils sont porte-containers, cargo du vrac, céréaliers, minéraliers ou paquebots.

 

     

 

9.000 personnes travaillent pour ACP (Autoridad Canal Panama). Cette société est par ailleurs discrète sur la redistribution de ses bénéfices (1 milliard de $ en 2006) et nous n’en saurons pas davantage.

 

Les écluses : Elles permettent la montée du niveau de la mer jusqu’au lac Gatùn qui est à 26 mètres d’altitude, en trois niveaux de 8m50. Chaque chambre contient 200 millions de litres d’eau et se vide en 8 minutes grâce à des conduits de 5 mètres de diamètre. De part et d’autre d’un Panamax guidé par 6 locomotives électriques de deux fois 250 chevaux il ne reste guère que deux pieds libres. Elles déversent une telle quantité d’eau douce que les poissons de la mer sont intoxiqués.

Il y a quelques années une inondation a recouvert les écluses ce qui a provoqué l’arrêt du canal et de nombreux dégâts.

 

  

 

Nous rejoignons l’hôtel Melia Canal, anciennement école des officiers Panaméens d’où est sorti Noriega. Repas dans le restaurant chic de l’hôtel sous une pluie battante. Julien et Virginie boivent un Perrier de luxe à 3$68 !

 

Les vacanciers se perdent dans les détours de l’hôtel. Sandrine apparaît dans le groupe sous la bruine et… le soleil resplendit !

 

 

 

Après un retour conduit par notre nouveau chauffeur… L’après midi une partie de pêche nous attend sur le lac Gatún. Nous embarquons dans trois bateaux pilotés par des capitaines pécheurs et avec tout le matériel adapté : cannes, moulinets, hameçons de rechange, appâts. 

 

  

 

Une vive compétition a lieu entre les bateaux de Sophie et celui de Philippe, celui de Sandrine étant parti dans une autre direction.

 

  

 

La première équipe débutante fait de son mieux et finira par récolter deux malheureux poissons qui seront d’ailleurs remis à l’eau. La deuxième plus aguerrie sera la plus chanceuse avec 15 poissons variés laissés à son capitaine. Nous retrouverons ensuite le bateau de Sandrine qui termine également avec une bonne pêche (9 poissons).

 

 

 

Comment font-ils se demande Sophie ? , on ne peut pas gagner à tous les coups….

 

Le soir nous profitons pleinement de la piscine.

 

 

Puis au restaurant pour un dîner agréable après cette journée chargée

 

 

En fin de repas une traditionnelle partie de bras de fer entre Julien et Philippe. Le gagnant n’est pas clair, les arbitres discutent encore si il y a eu tricherie ou non…

 

 

 

Julien et Jean-Benoît


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Mercredi 15 Août : Portobello, l’institut Smithsonian et les crocos

 

 

Nous sommes tous en avance et nous trouvons le moyen de partir en retard parce que Laurent a perdu sa banane avec ses papiers, son argent, sa carte bleue et son appareil photo numérique ; Sophie compte les passagers et nous partons à 10h10 pour l’institut de recherche privé Smithsonian.

 

 

Ils étudient la faune et la flore, les fluctuations des paramètres de l’océan, la pluviométrie, les rayonnements solaires et la température. Les résultats de ces mesures peuvent être consultés gratuitement le site www.stri.org/galeta. A côté de cette station, se trouve le squelette d’une jeune baleine qui a sans doute confondu le sonar d’un bâtiment militaire avec l’appel de sa mère. Elle s’est blessée et s’est  échouée à proximité de la station.

 

 

 

La mangrove qui a failli disparaître se révèle être un filtre, une barrière de protection contre l’érosion. De plus cet enchevêtrement de racines sert d’abri et lieu de reproduction pour les espèces marines.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatre sortes de Palétuviers et 93 espèces différentes de crabes sont recensées sur  le site d’étude. Nous déjeunons en bord de route sur le chemin de Portobello dans le restaurant Las Ancras au décor très éclectique (bouteilles, bidons, poissons en plastique, plantes…).

 

 

Nous découvrons Portobello comme Christophe Colomb qui lors de son quatrième voyage en 1502 mouilla dans cette « belle baie » qu’il nomma Portobello.

 

 

        

 

Nous visitons les fortifications de l’architecte Antonelli. Ensuite nous visitons l’église dans laquelle est érigé le Christ Noir en hommage aux esclaves et qui fait l’objet d’un pèlerinage tous les 21 octobre.

 

Eglise de Portobello qui contient le Christ noir

 

 

Nous rentrons vite avant la nuit car devons aller traquer les crocodiles sur le lac de Gatùn près de l’hôtel. La nuit tombe sans bruit et nous embarquons sur deux bateaux qui choisissent des routes opposées.

 

  

 

  

 

 

 

 

 

Les passagers du premier capturent avec brio un magnifique crocodile de deux mois et, tout fiers, l’exhibent à l’autre groupe qui en reste coi et pantois. Virginie, émerveillée par ces reptiles ne peut s’empêcher des les embrasser. La pêche avec  Philippe c’est sublime.

 

 

Le dîner est agrémenté de danses sur la terrasse et d’un nouveau bras de fer… toujours pas de vainqueur…

 

 

 

 

 

Denis et Christine alias Xine


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8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Jeudi 16  Août : Los Diablos Rojos et Playa Blanca

 

Comme tous les matins, les réveils sont automatiques. Celui-ci est prévu à 7 heures, après une nuit paisible et réparatrice malgré quelques visions des yeux lumineux des crocodiles lors du safari de la veille au soir. Le petit déjeuner est toujours aussi copieux et nous apprécions surtout les ananas, une vraie cure de fruits exotiques. Les valises sont bouclées, les serviettes de bain rendues, sinon amende de cinquante dollars. Nous sommes prêts, il est neuf heures du matin.

 

Direction Panama l’esprit léger et le teint rose comme nous le dit Philippe. Nous empruntons la route trans-isthmique très chaotique, passons sur le fleuve Chagrès et, puisque nous avons le temps, Philippe nous propose de nous raconter l’histoire du canal de Panama. Mais le sujet est déjà exposé lors de la visite des écluses de Gatùn.

 

Sous une chaleur suffocante nous atteignons la capitale, nous sommes attendus dans un garage plutôt vétuste pour nous parler des Diablos Rojos. C’est Oscar Melga qui nous reçoit, 25 ans de métier et de l’expérience. Cet art populaire panaméen dit Arte Urbano a commencé dans les années 1940 et c’est Luis Eben dit El Lobo, alcoolique et visionnaire, qui fut le premier artiste.

 

 

 

 

 

Les bus sont achetés aux Etats-Unis ainsi les carrosseries des vieux bus scolaires américains vendus au prix de la casse et transportés par bateau sont couverts de fresques. Leurs propriétaires commandent la rénovation aux artistes qui se défoulent à coup de bombes et pinceaux à la peinture à l’huile (c’est mieux que  la peinture à l’eau et c’est plus beau). Les dessins ne manquent pas d’humour et reflètent l’imaginaire de leurs auteurs. Souvent le portrait d’un chanteur, d’un acteur, d’un animal, de scènes religieuses incarnées par Jésus.

Tiens encore un nouveau chauffeur…

 

 

Avant traitement l’intérieur est encore pire que l’extérieur !

A l’intérieur il y a du velours rouge et vert, des miroirs et des breloques. Le temps de la réfection dure un mois environ, de dix à quinze heures par jour et mobilise trois personnes. Le coût moyen s’élève à 1.500$. Le bus est loué à un conducteur 80$ par jour. Il est donc indispensable de remplir un maximum de voyageurs et de desservir les stations le plus vite possible. Ces bus font partie de compagnies privées mais il serait question de les interdire car trop bruyants, trop polluants et dangereux afin de créer une compagnie gérée par l’Etat. Nous assistons à une ébauche de dessin copié sur une revue pour enfants. Mais il est temps de quitter ce lieu à la fois magique et difficile à vivre à cause du bruit incessant des voitures et de leurs émanations toxiques.

 

 

 

 

 

Celui-ci est terminé

 

       

 

Nous reprenons notre bus confortable et climatisé pour l’hôtel Playa Blanca Resort situé sur la côte pacifique à environ 120 km. Nous traversons la capitale, longeons Panama la Vieja et son musée, les hautes tours d’habitation de Païtillea collées les unes aux autres dont plusieurs sont en construction et dont la plus haute appartient à Donald Trump, célèbre milliardaire américain. Au loin nous apercevons la longue queue d’immenses bateaux en attente pour la traversée du canal. Nous passons sur le grand pont des Américains, à droite le port de Bilbao destiné au stockage des containers et les écluses de Miraflores 

Sur la  gauche des îles Amador telles que Perico, Flamingo, Taboga… des noms à faire rêver.

 

Martin, le chauffeur du bus, sérieux, serviable et expert en marche arrière nous informe qu’un tremblement de terre s’est produit au Pérou.

Nous empruntons la route pan américaine côté Costa Rica plantée de panneaux publicitaires proposant l’achat de matériel ménager, résidences et logements, Cerveza panaméenne, mobiles Internet… La nature est luxuriante et nous présente de nombreuses variété d’arbres : teck, manguier, noix de cajou, eucalyptus… sur une terre rouge. Arrivés à l’hôtel Playa Blanca, bâtiments et bungalow blancs et toits de tuile bleu ciel. L’accueil est chaleureux, on nous orne d’un bracelet vert au poignet qui nous donnera droit à toutes les formules gratuites (« all inclusive ») telles que boissons, nourriture, jeux… tout ceci à consommer avec modération : on peut le dire.

 

Après le repas nous regagnons la plage et apprécions une première baignade dans l’océan pacifique. L’eau est à température idéale, presque trop chaude selon Patrice, et nous savourons ce moment de bonheur. Après l’eau salée de l’océan nous profitons de la piscine et dégustons les pina coladas et autres cocas. C’est l’euphorie générale.

 

 

Repas 20 heures suivi d’un spectacle a 21h30 avec trois participants du  groupe sur scène. C’est notre Virginie nationale qui gagne le premier prix : un bouteille de vin rouge, du Chili, bien sûr. Fin de soirée en boite pour certains au son des musiques sud américaines et du reggae Panaméen. Mais il se fait tard, il faut se coucher car d’autres aventures nous attendent et le sommeil nous gagne.

 

 

 

 

Patrice et Yves


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Vendredi 17 Août : le quizz du vendredi

 

As-tu profité pleinement de cette magnifique journée ?

As-tu été attentif et éveillé tout au long de ce vendredi ?

Pour le vérifier, nous te proposons de participer à un petit jeu,

C’est tout simple, il suffit de se munir d’un crayon

et de cocher la bonne réponse

en toute honnêteté et sans avoir recours à aucune documentation

 

A toi de jouer et bonne chance !

 

1- Ce vendredi 17 août au matin, Laurent est arrivé au petit déjeuner :

a)      le crâne rasé

b)      sa barbe rasée

c)      en pyjama rayé

 

2- Le programme de cette journée était :

            a) visite à la communauté Kuna

            b) visite d’une ferme zoologique et bains thermaux au Valle de Anton

            c) réception dans la piscine de Noriega

 

3-Au petit déjeuner, un animal s’est posé sur notre table, c’était :

a)      un paresseux

b)      un toucan

c)      un diplodocus

 

4 - Le Valle de Anton est :

            a) un lac qui sert de réservoir au canal

            b) un cratère de volcan

            c) un glacier de haute montagne

 

5- Lors de notre visite à la ferme zoologique de Nispero, nous avons pu observer :

            a) une girafe, un éléphant et une panthère rose

            b) un agouti, un capibara et un ocelot

            c) un chat, un chien et un poisson rouge

 

 

6- La ferme est aussi riche en plantes, l’ylang-ylang est :

            a) une fleur

            b) un arbre

            c) un parfum

 

7- Nous avons également admiré une variété de ficus :

            a) le ficus benjamina

            b) le ficus étrangleur

            c) le ficus ensorceleur

 

8- Au restaurant « los capitanes », Nathalie s’est régalée :

            a) d’un bol de riz

            b) d’un délicieux café expresso

            c) d’une choucroute garnie

 

9- Tout au long de cette journée, le temps fut :

            a) fort ensoleillé

            b) pluvieux

            c) neigeux

 

    

 

 

10- L’après-midi, direction les bains thermaux, l’eau chaude sort :

            a) du lac Chagrès

            b) de la cuvette du volcan

            c) du robinet avec le petit point rouge

 

 

 


11- Pour profiter des bains, nous étions :

            a) tous nus comme des vers

            b) en maillot de bain

            c) en combinaison de ski

 

12- Pour commencer, nous nous sommes tartinés le corps avec :

            a) du savon de Marseille

            b) de l’argile

            c) du chocolat

    

 

13- Ensuite, nous nous sommes rincés et avons fait trempette  :

            a) dans un lac gelé

            b) dans un grand bassin d’eau chaude à 36°

            c) dans une piscine de pina colada

 

14- Dans le bassin, Laurent a imité :

            a) la sirène

            b) le requin

            c) la crevette

 


15- Et nous sommes rentrés à l’hôtel :

            a) en taxi et à vive allure

            b) en bus conduit avec talent par Martin

            c) à la nage par le canal

 

16- Lors de la visite, la roue du fauteuil de Line a crevé, Romolo l’a réparée avec

            a) une pompe à vélo

b) trois petites cuillères

c) sa force naturelle

 

17- Pendant toute la journée, Philippe fut :

            a) intéressant et détonnant

            b) passionnant et explosif

            c) distant et rêveur

 

18- Et la soirée se termina ainsi :

            a) à la discothèque "Dansons jusqu'au bout de la nuit"

            b) dans les chambres "les dents, pipi et au lit"

            c) en plein air "safari lucioles au clair de lune"

 

Maintenant totalise ton nombre de réponses a, b et c

puis lis ce qui suit

 

Tu as un maximum de a :

Oui, tu étais bien au Panama avec nous mais tu n'as écouté que d'une oreille

et n'as regardé que d'un oeil

et dans ta tête tout s'est mélangé...

dommage pour toi, lis ce journal pour remettre tout en ordre

 

Tu as un maximum de b :

Bravo, rien ne t'échappe, tu as profité de cette journée à fond,

tu n'as rien raté de ce qui s'y est passé,

ça vaut le coup de t'emmener en vacances au bout du monde,

soit assuré(e) que ta place est déjà réservée

pour de nouvelles aventures l'année prochaine

 

Tu as un maximum de c :

imposteur ! ce n'est pas possible,

tu n'étais pas avec nous au Panama

soit tu as passé la journée dans la soute à bagages...

soit tu as franchement abusé de la pina colada...

 

 

Caroline et Nicole


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Samedi 18  Août : croisière sur le pacifique – village Kunas

 

Au petit déjeuner de ce dernier jour sur l’isthme de Panama, Ghislaine a eu une révélation. Elle nous fait part très sérieusement que la glace pillée de la boisson qu’elle a bu la veille lui est montée à la tête.

 

Question : Comment s’appelle cette glace pillée ?

 

1 : Rassemblez les deux premières lettres de l’Isthme de Panama et inversez ?

2 : Prenez la deuxième syllabe de Panama ?

3 : Ajouter la boisson préférée de Julien ?

4 : Prenez la première syllabe de la Province du Darien ?

 

Résultat : Vous aurez la boisson qui fait mal à la tête de Ghislaine !!!

 

PINACOLADA

 

 

Après cette révélation, nous sous sommes embarqués pour une croisière dans le Pacifique en direction de l’île des pélicans. Ces derniers nous ont accompagnés durant notre croisière jusqu’à ce qu’on les découvre sur leur île où leur plumage se confond  avec les feuilles de l’ananas sauvage. Quant à leur vol, c’est un ravissement pour les yeux tellement il côtoie l’océan avec une grâce majestueuse.

 

 

 

 

 

 

Nous avons pu voir aussi de nombreuses frégates au flanc blanc pour les femelles et noir pour les mâles. Pour se nourrir, elles ne plongent pas entièrement leur corps, sinon elles se noieraient, seul leur bec attrape le poisson au dessus de l’eau.

 

En revenant sur la côte nous étions suivi d’un énorme cumulo-nimbus sombre en forme d’enclume annonçant une pluie torrentielle.

 

 

 

 

 

Nous avons débarqué sur le sable de la même manière que nous avions embarqué c’est-à-dire à la façon d’un débarquement non du 18 juin mais du 18 août 2007. En effet, ne pouvant amarrer le bateau, notre descente s’est effectuée directement en mer. Grâce à l’aide efficace des « locaux », nous sommes arrivés sains et saufs sur le sable.  

 

Après le déjeuner, nous sommes allés visiter « Mi Pueblito », un village reconstitué grandeur nature de différentes régions du Panama.

 

Nous avons aperçu l’église sur la place centrale, des maisons de styles coloniales, le musée regroupant des robes traditionnelles « polleras », mais surtout nous nous sommes intéressés à une des tribus indigènes de la région les Kunas.

Nous apprenons que ce sont les anciens qui transmettent le savoir par le biais de réunions mais aussi de danses exécutées d’un pied sur l’autre et de chants rythmés aux sons des maracas et des flûtes de pan.

Le tombeau des Kunas rassemble les effets personnels du défunt tel un hamac et des objets qui permettent de savoir quelle était sa place au sein de la tribu, tel des crânes pour le chasseur.

Les Kunas transmettent leurs biens par les femmes. Les jeunes mariés sont hébergés chez la famille de la mariée.

 

 

 

Contrairement aux Emberas, les Kunas pratiquent l’endogamie ce qui entraîne des problèmes de consanguinités notamment le plus fort taux d’albinos au monde, ils sont appelés les fils et filles de la lune.  Nous découvrons aussi l’art du « mola », juxtaposition de tissus colorés représentant des dessins qui auparavant étaient peints sur le corps des femmes.

 

 

 

 De retour vers Panama City nous avons pu revoir, le Pont des Amériques, la Baie de Panama, et le Port de Balboa. Nous laissons derrière nous la beauté de l’isthme de Panama que nous reverrons sûrement plus sous le même angle puisqu’un projet de pipeline est envisagé et qu’il risque de détruire 45 % de la forêt de la zone du canal de Panama. 

 

 

 

 

Pour finir cette journée, nous laissons une place à nos guides :

 

 

 


« Je vous remercie pour votre joie de vivre et votre sourire. Muchas gracias a todos. »

Sophie.

 

 

 

 

 

 

« Parmi tous les groupes que j’ai eu l’occasion d’encadrer en quelques 16 années de dur labeur (plage, mer, cocktails), le vôtre est sans aucun doute celui qui m’a le plus marqué et appris… Comme quoi les français, malgré leurs quelques défauts savent encore quel est le plus noble des sentiments : l’AMITIÉ »

Philippe  

 

 

 

 

 

 

                                                                                                          Geneviève et Valérie


 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

 

 

Dimanche 19  Août : Aéroport(s), retour à Paris

 

Lever 4h15 pour tout le monde malgré les choix exprimés variant de 4h à 4h45. L’hôtel a simplifié ! Petit déjeuner à 5h, nous y sommes tous frais comme des gardons, ou presque. Valises bouclées, clés rendues, nous montons pour la dernière fois dans le car rose. Le pauvre car manifeste son chagrin de nous quitter et, arrivés à l’aéroport, une roue est crevée. Pauvre Martin, nous le saluons joyeusement, puis il part tristement réparer son engin.

 

Philippe le magnifique et Sophie nous accompagnent jusqu’au bout : séquence émotion. Tous les deux prennent le temps de dire un mot à chacun de nous, dernier bras de fer entre Julien et Philippe, des bisous de Sophie pour tous. Dans l’aéroport, quelques derniers achats panaméens avant l’embarquement et c’est parti pour Houston. Là, nous récupérons nos bagages après le passage de police. Virginie et moi avons droit à une séance supplémentaire de vérification de nos identités au commissariat, aux côtés d’autres passagers « douteux », comme nous, sans doute. Virginie, entrée dans la salle glauque, entourée de boxes pour les interrogatoires individuels, lance haut et fort un « Hello » mais ne reçoit aucun retour de sympathie. Ce n’est pas la coutume, les Américains ne plaisantent pas avec la sécurité, nous avons bien quitté Panamà !

 

 

Nous apprendrons par la suite que nous sommes passés au dessus du cyclone Dean très puissant sur la cote mexicaine et qui a détruit les plantations de bananiers en Guadeloupe. Philippe s’en inquiète plus tard et nous demandera de nos nouvelles par e-mail.

 

Des employés de l’aéroport nous aident mollement à pousser fauteuils et valises et retrouver le chemin du bon « gate ». Tout cela prend un temps fou et sur les 5h de battement que nous avions, tout est passé bien vite. A peine avons-nous pu :

-         aller aux toilettes : tous. Parfois même deux fois, il faut bien en profiter

-         acheter des duty-free : Romolo, Nathalie, Christine, Valérie et Dominique

-         se sustenter car le maigre repas servi dans l’avion n’a pas suffi : Cédric et Denis F

-         changer les billets d’avion pour qu’un vacancier soit à côté d’un accompagnateur et çà c’est un véritable challenge : Ghislaine, Virginie et moi

-         somnoler près du gate E7, porte d’embarquement pour Paris : Line, Geneviève, Denis  Patrice et Julien

-         chantonner à côté des autres : Laurent

-         taper vite fait son compte rendu : Caroline et Nicole

-         préparer les résultats du grand concours du séjour : Jean-Benoît………….

-          

 

Et après avoir énuméré qui avait eu le moins bon score (il s’agit d’additionner les n° de chambre du début du séjour à la fin, le binôme qui a le plus fort résultat a gagné) :

Les derniers avec 17 points : Julien et Jean-Benoît

 

 

Les vainqueurs avec 42 points : Denis et Christine. Denis gagne un magnifique boc aux couleurs de la NASA, spécial Houston et Christine un délicieuse tablette de chocolat aux couleurs de la navette spatiale, spéciale Houston aussi. Nous applaudissons tous avant d’embarquer dans notre boeing 777 bien confortable. Tous éparpillés dans l’avion le voyage se passe par binôme, tranquillement.

 

 

A l’arrivée, Marie-France nous accueille, nous nous dispersons rapidement qui avec sa famille, qui vers la gare, en transfert pour un autre vol, le RER… en nous disant « à bientôt », on recommencera c’était royal, on peut le dire !

 

Virginie et Anne  

 

8 et 9 Aout arrivée  10 Panama. 7  11 Gamboa. 13  12 messe - Panama Vieja. 19  13 Village Emberas   14 Atlantique  34  15 Portobello - Smithsonian - crocos. 43

16 Diablos Rojos - Playa Blanca. 50  17 quizz du vendredi 56   18  pacifique – village Kunas. 61  19  Août retour à Paris. 67

-          

 

~ fin ~