Journal de voyage en INDE du SUD

 

Le trajet en Inde du Sud        Nous sommes en deuil

Jeudi 18 et vendredi 19 novembre : Roissy/ Madras

Samedi 20 novembre : Chennai (Madras)/ Kanchipuram/ Mahabalipuram

Dimanche 21 novembre : Mahabalipuram/ Pondichéry

Lundi 22 novembre : Pondichéry/ Tanjore

Mardi 23 Novembre : Tanjore/ Trichy /Tanjore

Mercredi 24 novembre – Tanjore – et Jeudi 25 Novembre : Tanjore

Vendredi 26 novembre2004 : Madurai/ Tekkady/ Allepey

Samedi 27 novembre 2004 : Allepey

Dimanche 28 novembre : Cochin et  Articles de journaux

Lundi 29 novembre : Cochin / Madras Mardi 30 : Madras/ Paris : Bombay et Pondichéry en option

Derniers adieux    et    L’organisation

 

 

Avec l’APF, Icare et Tushita

du 19 au 30 novembre 2004

 

Avec

Claire, Line, Odile, Virginie

Josiane, Ghislaine, Bibi, Anne, Manuelle, Marie-Pierre

Cédric, Christophe, Dominique, Philippe, Denis R, Patrice,

Bruno, Denis F, Rémy, Jean-Benoît

Sanjay notre guide

Et nos trois chauffeur et aide-chauffeurs

 

Photos : Denis, Denis, Anne et Jean-Benoit

 

 


Le trajet en Inde du Sud :

 


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Nous sommes en deuil

bilan des tsunamis (au 28 Décembre)

Le bilan des tsunamis en Inde a atteint mercredi 30 les 10.850 morts et risque de s'alourdir en raison de milliers de disparus. Mais New Delhi a repoussé une aide extérieure, bien que des survivants protestent contre la lenteur des secours et que l'on craigne des épidémies.

Le ministre de la Défense Pranab Mukherjee a dit que 6.073 personnes étaient mortes dans le seul Etat du Tamil Nadu, le plus touché, dans le sud de l'Inde. 506 autres sont mortes à Pondichery, 106 au Kerala et 104 en Andhra Pradesh.

 

Pensons à tous ceux que nous avons vu en ville ou au bord de la route

entre Chennai et Pondichery !

 

J’ai eu Sanjay le Jeudi 30 décembre au téléphone depuis Chennai, il rentrait de vacances dans la montagne avec sa famille.

Même sur place il lui est difficile d’agir. Jean-Benoit

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Jeudi 18 et vendredi 19 novembre : Roissy/ Madras

 

 

Arrivée à l’hôtel Ibis sans encombre ; retrouvailles avec Bibi, Josiane, Manuelle, Line, Ghislaine que des gonzesses et moi et moi et moi, sans oublier le père Denis qui arriva sur son cheval blanc à une heure tardive qui ne nous permit pas de nous rencontrer. La courte nuit fut si brève qu’il n’y a pas de problème à énumérer. Une fois les cartons de Ghislaine empilés dans la navette et les fauteuils rangés en ordre, le trajet se fit à l’intérieur de l’aéroport ; retrouvailles d’un certain Patrice et ses 5 heures de voiture dans les pattes, de Anne, Jean Benoît et Odile avec 5 minutes de distance et du reste de la troupe.

Embarquement sans problème ou presque : Odile et Bibi dans la lune tombent à la renverse sur le tapis roulant ; beaucoup d’émotion mais pas de mal.

 

 

 

 

Passage par Francfort ; changement d’avion. Nos nombreux germanistes mettent en pratique la langue allemande qui avec l’accent alsacien, qui avec l’accent lorrain.

Vol correct ; nuit, matinée pas mal : RAS. Le débarquement se fit moyennant l’échange répété (à tous les policiers visibles et présents à 1h du matin et ils étaient nombreux !!) de notre tendre et de surcroît vénéré « passport », n’est-ce pas Denis !!!.

 

 

L’hôtel situé à 20 minutes du airport permit à Bibi, encore elle, de se rendre compte qu’elle avait laissé son bagage dans l’avion déjà , mais elle avait dû le perdre au moins deux fois avant de vraiment le pommer ; « jamais 2 sans 3 » semble la devise de ce voyage.

 

 

 

 

 

Mais nous sommes déjà le 20, la suite revient à Line et Ghislaine

 

Cédric   

 


 

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Samedi 20 novembre : Chennai (Madras)/ Kanchipuram/ Mahabalipuram

 

Il est 2 heures du matin et Bibi n’a pas sa valise. Quelle idée de prendre une vieille valise et sans étiquette APF !!!. Coup de téléphone à l’aéroport : ouf !! elle nous attend. Cela coûtera un peu de sommeil à Sanjay notre guide et à Bibi qui doit y aller en personne, formalités douanières obligent.

 

Après un petit déjeuner pas trop matinal, départ en direction de Kanchipuram : que les noms indiens sont difficiles à retenir !!. Sans parler des changements de noms : et oui Madras n’est plus Madras mais Chennai, du nom du village d’origine en langue vernaculaire. Dans l’Etat du Tamil Nadu où nous sommes c’est le Tamoul qui est parlé, une des 13 langues officielles, et sans doute la plus vieille langue au monde ; au Kerala l’autre Etat que nous visiterons c’est la Malayalam . sans compter les 100 langues parlées et les 2000 dialectes. Bref nous y perdons notre latin !!

Sanjay nous donne quelques grands chiffres sur l’Inde, pays d’un milliard d’habitants, dont plus de 60% d’agriculteurs sur 6 fois le territoire de la France ; 82,5 % sont hindouistes, 11,5% musulmans et le reste réuni bouddhistes, jains, chrétiens, sicks... L’Inde est divisée en 28 Etats et quelques territoires dont Pondichéry.

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 


Chennai (Madras), notre première immersion en Inde du sud, est la 4ème grande ville de l’Inde avec 11 millions d’habitants derrière Bombay 18 millions, Delhi et Calcutta 16 millions.

Chennai est un grand port artificiel ; il offre la 2ème plus grande plage du monde ; c’est une grande ville industrielle (acier, cuivre, automobile), et bien sûr c’est la 2ème ville indienne du cinéma derrière Bombay. Elle produit 200 à 300 films par an dans 15 studios. Chennai joue un rôle important dans le secteur informatique des services.

Madras compte 80% de personnes alphabétisées, plus que la moyenne indienne aux environs de 65% (76% pour les hommes, 55% pour les femmes) ; les villes sont plus alphabétisées que les campagnes. C’est le Kérala qui obtient les meilleurs résultats avec 90% de personnes alphabétisées.

Nous traversons Chennai à la circulation dense : tuck tuck jaunes, motos, voitures klaxonnent joyeusement. Pas de camions pendant la journée : heureusement car Chennai est déjà très polluée ce qui est semble-t-il préjudiciable pour la mousson. Le fleuve manque d’eau alors que la 2de mousson vient juste de s’achever ; il est vrai que cela faisait 8 ans qu’il n’y avait pas eu de bonne mousson, c’est à dire suffisante en eau . L’eau est en effet la ressource indispensable pour une bonne production des rizières qui s’étendent de chaque côté de notre route. Sur les routes de campagne nous croisons, des attelages de zébus aux grandes cornes dressées, majestueusement peintes pour la fête traditionnelle de janvier. Cocotiers et palmiers viennent rompre ça et là les grandes étendues de rizières.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Après 70 Km de route nous arrivons enfin sur le site de Kanchipuram qui figure parmi les 7 cités sacrées de l’Inde. Elle est divisée en 3 secteurs dédiés l’un à Shiva, l’autre à Vishnou, le 3ème à Jaïn ; plus d’une centaine de temples sont érigés sur le site, certains vieux de plus de 1400 ans.

Visite du temple d’Ekambareshwara (temple du seigneur nu) avec son éléphant sacré et son mandapa aux mille piliers.

Puis, nous dégustons notre premier déjeuner indien où nous découvrons les premières saveurs épicées indiennes.

 

 

Poursuite de la visite avec le temple de Kailashanata qui est le plus ancien et fut érigé par le roi Pallava. Il n’a connu aucune modification ; c’est un exemple de l’architecture monolithique classique à l’état pur. Il est dédié à Shiva qui a pour monture le taureau Nandi, pour épouse Parvati avec laquelle il a eu 2 enfants Ganesh et Subrahmanya. 

 

 

 

 

Chaque sculpture est l’occasion pour Sanjay de nous raconter une des mille histoires sources de l’hindouisme qui est une religion monothéiste avec la Trinité de la création : Bhrama, Shiva et Vishnou. Ce dernier a connu 10 réincarnations dont les deux plus importantes sont celle de Rama (voir l’histoire du Ramayama et des amours de Rama et Sita) et Krisna modèle de l’amour divin chez les humains. Encore un nom à retenir Lakshmi, épouse de Vishnou, déesse des richesses et de la beauté.

Enfin dernier membre de la trinité, Bhrama qui est né émergeant d’un lotus à l’emplacement du nombril de Vishnu reposant sur les eaux primordiales, un océan de lait : son véhicule est l’oie ou le cygne. Son épouse est Sarasvati, déesse des lettres et des arts.

 

 

Nous prenons la direction de Mahabalipuram et arrivons à notre hôtel, situé loin de la ville en pleine nature. Nous nous installons dans nos bungalows ; Ghislaine et Rémy, bien que la nuit soit déjà tombée, vont tester la piscine.

 

Nous échangeons notre chambre avec Cédric et Bruno : un pas de porte mal commode empêche Cédric d’aller et venir à sa guise. Et Cédric aime la liberté pour aller à la rencontre des belles indiennes.

 

Nos chambres sont équipées de moustiquaires : faut-il craindre les moustiques ? Après le déjeuner au buffet accessible par une rampe de bois installée pour nous mais un peu pentue, nous allons tenter vainement de mettre la moustiquaire. La trouvant trop courte donc inutile, elle sera un simple décor pour notre chambre ; nous y dormirons d’un sommeil réparateur.

Line et Ghislaine

      

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Dimanche 21 novembre : Mahabalipuram/ Pondichéry

 

De bon matin,  départ à 8 heures pour Mahabalipuram. Visite de 3 temples,  ça y est on découvre les monuments d'Inde!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On se rend au 1er temple: Krishnamanpada construit entre le 6ème et 7ème siècle. Temple creusé dans la roche au marteau et aux ciseaux où l’on voit Krishna (9ème incarnation de Vishnu) soulevant la montagne pour que les villageois puissent s’y abriter de la pluie. A côté la descente de la Gange symbolisée par une faille verticale dans la roche. De nombreuses créatures assistent à cet évènement. Ce bas relief est l’un des plus étonnants en Inde.

 

Zone de Texte: Sanjay nous explique que dans l’Hindouisme, il y a 7 mondes : le monde des démons, le monde souterrain, celui de la terre, celui du paradis, le monde de Vishnu, celui de Shiva et celui de Brahma.

 

 

 

 

 

Devant le dernier temple monolithique de Ganesh (dieu à tête d’éléphant), on voit un prêtre hindou. Etre prêtre est un travail, qui consiste à connaître et à pratiquer les incantations et les rites. Il peut avoir une vie normale : épouse et enfants.

 

 

Avant la visite, Sanjay nous a demandé de na pas prêter attention aux marchands pour ne pas perdre de temps. Malgré cela, Bibi n’a pas pu s’empêcher de faire des affaires et s’est fait rappeler à l’ordre par tout le groupe, qu’elle a fait attendre !

 

 

2ème temple : les cinq ratha. Temples monolithiques en granit soit en forme de hutte, d’éléphant ou de monastère bouddhique.

 

 

 

3ème temple : le temple du rivage. Consacré à Shiva, d’architecture pyramidale datant du 7ème siècle, érodé par le sel provenant de la mer.

 

 

 

 

Avant le départ pour Pondichéry à 11 heures, Sanjay nous distribue des bananes pour nous éviter une hypoglycémie pendant le voyage qui durera près de 3 heures.

 

En cours de route, arrêt dans un village pour boire un thé indien fait de sucre, ¾ de lait chaud et de l’extrait de thé mélangés à l’indienne. Autre arrêt dans un village pour visiter un temple typique du Tamil Nadu représentant Shiva (dieu noir, autre aspect de Shiva protecteur) toujours tourné vers le Nord. Une accompagnatrice (que nous avons citée plus haut) a eu la mauvaise inspiration de distribuer des bonbons à des enfants, ce que Sanjay n’a pas du tout apprécié. Dans le bus, il nous rappelle à l’ordre et nous demande de ne plus rien donner dans la rue pour ne pas inciter les gens à la mendicité et qu’ils gardent leur dignité.

 

Arrivée à Pondichéry à 14 heures (un des 5 comptoirs français de la compagnie des Indes). La moitié de la ville appartient à l’Ashram. (L’Ashram était un centre de vie en communauté, où un gourou dispense un enseignement spirituel à ses adeptes). Visite du quartier français, seul endroit en Inde où on peut se promener dans le calme. Il reste des traces de l’influence française : l’église du Sacré Cœur, le lycée français, l’uniforme des policiers, etc. Pondichéry fait partie des 5 territoires de l’union indienne, qui sont gérés par le gouvernement de New Delhi, les autres 28 états ont leur propre gouvernement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Devant la statue de Gandhi, en bord de mer, petite discussion avec Sanjay, qui ne partage pas tout à fait notre opinion sur Gandhi au grand désespoir de Josiane. Il considère qu’il a été un manipulateur et un hypocrite, qui a profité de sa notoriété et de sa médiatisation pour faire croire qu’il était un saint homme.

 

 

 

 

 

Visite du marché haut en couleur avec de nombreux marchands de fleurs en vrac et en colliers, fruits, légumes, épices. Quartier libre pour faire quelques achats dans Nehru Street (foulards, sari, etc..).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour à l’hôtel à 19 heures, où nous attendent les associations auxquelles nous avons remis les 20 cartons de matériel divers : médicaments, cahiers, stylos, brosses à cheveux, etc. Moment très sympathique et chaleureux.

 

 

 

 

Claire et Josiane

 

     


 

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Lundi 22 novembre : Pondichéry/ Tanjore

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un lever très matinal, nous quittons l’hôtel vers 7h30. Nous quittons Pondichéry pour Tanjore. Nous passons à côté de la gare où le train passe 2 fois par semaine ; puis nous longeons des hôpitaux. Sur les bâtiments en construction un épouvantail en forme de pendu est installé afin d’éloigner le mauvais sort.

 

Au bout d’une heure de route, nous arrivons dans un village où les habitants fabriquent de la corde à base de fibres de coco. Nous faisons une séance photos avec les villageois. Certains de nous s’essaient à la fabrication d’une corde : Virginie tourne la manivelle pendant que Bernadette file ou plutôt tente de filer car elle manque de dextérité : les Indiens devront refaire son travail ; au lieu d’une belle corde régulière c’est une corde toute boudinée qu’elle a produite. Eh oui, c’est tout un art : à chacun son métier !!!.

 

Pendant le trajet, Sanjay nous parle du système des castes. Il est différent entre le nord et le sud de l’Inde. Cela correspond à une hiérarchie dans la population que l’on peut répartir en :

Caste des Bhramanes ; caste des Guerriers ; caste des commerçants ; caste des travailleurs manuels

Et puis, hors castes, les fameux intouchables. Les castes ont été abolies (officiellement) en 1950 par Nehru, trois ans après l’Indépendance de l’Inde en 1947.

 

 

Zone de Texte: Nous faisons un nouvel arrêt sur le bord de la route pour déguster des beignets de lentilles et de farine de manioc, tout en buvant un thé indien.

 

 

 

 

 

 

En fin de matinée nous arrivons au temple de Gangahondachotapuram   (vous pouvez vous entraîner à prononcer le nom). Il est classé patrimoine de l’humanité par l’Unesco. Nous pouvons y entrer mais tout le monde doit se déchausser afin de respecter la pureté du temple.

 

                

 

Il fut construit au 9ème siècle et n’a pas connu de modification ce qui lui garde sa pureté de style. L’originalité de la construction réside dans la mesure de base : la taille du roi. Sur le pourtour du temple nous pouvons observer un grand nombre de statues qui à l’origine étaient peintes de multiples couleurs. Autour du temple principal, des temples secondaires, l’ensemble est entouré d’un mur d’enceinte.

Au cours de la visite nous nous arrêtons devant plusieurs statues de Shiva dans différentes positions. Sur les côtés de l’entrée du temple, se dressent deux grandes statues de gardiens, un peu menaçants avec leurs grandes canines.

 

Sanjay nous montre les différentes façons de s’asseoir en Inde :

 

 

En tailleur (jambes croisées)                En ½ lotus                                      et                       en lotus :

pour manger en face d’une                                         beaucoup plus difficiles pour nous Européens.

      personne plus âgée.

 

 
 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

En tailleur (jambes croisées)                En ½ lotus                                      et                       en lotus :

pour manger en face d’une                                         beaucoup plus difficiles pour nous Européens.

      personne plus âgée.

 

 
 

 

 

 

 

 


Vers midi nous quittons le temple pour aller déjeuner. Aujourd’hui repas végétarien, typiquement indien. Pour chacun d’entre nous, un grand plateau sur lequel sont disposées de jolies petites coupelles remplies de sauces diverses et variées plus ou moins épicées, de yaourt, de dessert, à manger dans un ordre précis. Du riz nous est servi par ailleurs en abondance sur lequel nous mettons les diverses sauces .Notre palais s’aiguise un peu plus tous les jours.

 

 

 

Dans l’après midi, nous visitons le temple de Ariyavasdavar, sous la pluie. A l’abri d’un tamarinier, Sanjay nous parle du temple. Il date du 12ème siècle, le temple précédent ayant été détruit à cette date. Il est constitué d’un pilier monolithe recouvert de milliers de petites sculptures. Les sculptures des plafonds sont remarquables. C’est un des nombreux temples vivants d’Inde : nous pouvons y entendre les incantations du prêtre et certains d’entre nous seront bénis.

 

 

 

 

En fin d’après-midi, nous quittons le temple pour rejoindre l’hôtel, dîner et retrouver notre lit pour un repos mérité après cette journée bien remplie.

 

Christophe et Denis F


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Mardi 23 Novembre : Tanjore/ Trichy /Tanjore

 

Dès 8h et de bonne humeur, nous quittons Tanjore pour Trichy : 55 km pour observer la vie quotidienne des Indiens, colorée et grouillante :

- groupes de personnes devant des échoppes buvant du thé

- femmes se dirigeant vers des points  d'eau pour leurs besoins vitaux

- marchands ambulants de fruits, de légumes et de fleurs

- sur un parking des pèlerins au crâne rasé et vêtus de noir

-... et bien sûr les vaches qui se baladent librement ici et là.

Nous avons aussi remarqué les auto-rickshaws qui pullulent. Et puis cette belle terre rouge; cette nature verte, et puis, et puis.....bref !

 

Nous arrivons au temple Srirangam et sommes accueillis par un éléphant qui,  après voir réceptionné une pièce de monnaie avec sa trompe, bénit  le donneur.

 

                     

 

A l'extérieur du temple se trouve le "amman mandapa" lieu de rites, surtout pour les ancêtres. Plus loin des indiens se baignent  ou font leur lessive dans un plan d'eau.

 

 

Le temple de Raghanatha de Srirangam est dédié à Vishnou, l'ensemble forme une véritable petite ville dont les points  de repères sont les 21 gopurams (our-portail). Ce temple est le plus important de l'Inde (150 ha de surface  et tour d'entrée mesurant 72m de haut). Dans les trois premières parties il y a de nombreux marchands puis à l'intérieur se trouve un autel consacré aux offrandes "alimentaires" dédiées à Vishnu ; celles-ci sont ensuite redistribuées et consommées sur place par les Indiens-visiteurs. Autour d'un autre autel sont accrochés beaucoup de cadenas qui assurent la protection d'une nouvelle demeure aux futurs habitants. Même si la vie sociale est très dense dans l'enceinte du temple, seuls les sanctuaires sont des lieux de prières. Retour vers la sortie par la salle des chevaux avec entre autre une magnifique sculpture de Vishnu.

Pour le déjeuner, dégustation d'un repas très local servi sur une feuille de bananier; et de manger à la façon indienne ; pour certain(e)s, ce n'est pas encore gagné (main droite) alors... fourchette et couteau !!! Ah ! Les habitudes !!!

 

 

 

 

 

 

 

Zone de Texte: Pour la digestion le musée du bronze  (et pas pour bronzer SVP mais admirer Shiva et Parvati !). En y allant nous dépassons un char fleuri et très coloré sur lequel repose un corps entouré de quelques hommes gais jetant des fleurs. Ce char nous intrigue alors Sanjay nous explique qu'on va incinérer le mort. Ceci fait, les cendres seront  récupérées par la famille, absente lors de l'incinération (tristesse), et jetées dans le Gange (ou dans un autre fleuve).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le musée du bronze, nous allons voir la fonderie du bronze (alliage d'étain-cuivre-zing) et son "shop". Dans une pièce jouxtant la fonderie nous admirons le fin travail d'un artiste peintre; des oeuvres sont exposées et quelques un(e)s se laissent tenter par l'achat d'un tableau. "Te rappelles-tu Claire, de ton marchandage ???"

 

 

 

 

 

 

Pour clore cette journée variée et fructueuse, nous assistons à un magnifique spectacle de danses classiques très anciennes, appelées Bharata Natyam, danse sacrée qui met en mouvement en quelque sorte, les sculptures des grandes figures de l’hindouisme et en particulier de Shiva, dont nous verrons de nombreuses sculptures en Nataraja, Shiva danseur. Les danseuses sont très jeunes et fort gracieuses !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Odile et Bibi


 

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Mercredi 24 novembre – Tanjore -

 

C’est notre 2ème nuit à l’hôtel du bord du fleuve, à Tanjore : grasse matinée, lever à 7h ! Certains ne l’avaient pas noté : le réveil de Philippe et Jean-Benoît a sonné à 6h (erreur de réglage) mais Claire et Josiane, elles, ont encore été oubliées ! Après un bon petit déjeuner « au frais », direction le temple de Tanjore, Brihadeshwar.

Le chemin de terre rejoignant la ville (5 km) est bien étroit et c’est à grands coups de klaxon et d’appels de phare que notre car, conduit d’une main de maître, croise, non sans peine, de nombreux gros camions jaunes chargés de sable retiré du fleuve.

 

Petite histoire devant le temple. Dans certaines traditions, Krishna (9ème réincarnation de Vishnou, marié à Lakshmi) avait 18 000 femmes. Coquin, il avait piqué les vêtements de celles qui se baignaient. Depuis, méfiantes, les Indiennes se baignent tout habillées. Cette histoire est racontée dans une des fresques, à l’entrée du temple.

 

 

 

De couleur ocre, ce temple Shivaïte construit au 10ème siècle est très majestueux. En haut de la pyramide, à 72m de hauteur, est posé le plus grand lingam d’Inde, c’est un monolithe en granit doré pesant 80 tonnes, mesurant 9m de haut et 13m de circonférence. On raconte qu’il a été réalisé par le rajah-rajah-Chola et que le Nandi (taureau) est entré tout petit dans le temple puis il a grandi de telle façon qu’on ne comprend pas aujourd’hui comment il a pu y entrer. Le temple a été restauré au 16ème siècle, 1 800 taureaux Nandi décorent la muraille de l’enceinte. On fait le tour ; beau pilier de drapeaux en cuivre, on y attache un tissu blanc lors des fêtes de septembre. En bas du temple, des inscriptions racontent l’histoire de sa construction , en vingt ans par 10 000 ouvriers comme celui de Gangakocholapuram.

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous arrêtons derrière le temple devant un arbre de Nîm sous lequel des sculptures de pierres représentent des serpents. Les gens accrochent aux branches de l’arbre des petits berceaux comme offrande pour avoir des enfants. Sur le côté on admire le très beau temple secondaire correspondant à la maquette du temple de Darasuram. Il a été construit d’après une légende. Un jour d’été le roi est venu visiter le chantier du temple à l’heure chaude de midi. Ayant pitié d’un sculpteur qui travaillait sous une forte chaleur, il lui offre de l’eau. L’ouvrier mécontent la refuse et renverse le récipient. Par la suite, lorsqu’il a compris qu’il avait refusé au roi, il a voulu se faire pardonner en construisant le plus beau temple. Détail curieux et unique : on remarque la tête sculptée d’un européen, Portugais sans doute, sur le côté nord du temple : sans doute réalisée lors de la restauration, au 16è siècle.

 

 

 

 

 

Nous entrons dans le temple de Parvati (épouse de Shiva), gardé par des gardiennes. Le plafond est décoré de fresques colorées racontant la vie de la déesse, sous forme de bande dessinée du 16 – 17ème siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour à l’hôtel par le même chemin chaotique et encombré des camions jaunes. Certains accompagnateurs en profitent pour s’échapper du car, prendre des photos des femmes travaillant dans les rizières, des visages souriants des ouvriers, des charrettes tirées par les buffles…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déjeuner indien sur une feuille de bananier (et non une peau de banane !) : on apprécie de plus en plus la cuisine indienne (sauf Line). On profite ensuite d’une bonne heure de temps libre et chacun vaque à ses activités favorites : gym aquatique avec Ghislaine pour Patrice, Denis, Philippe, Jean-Benoît et Bruno. D’autres écrivent leurs cartes postales ou le compte rendu de leur journée (Odile et Bibi)…les terrasses de nos bungalows sont bien agréables pour cela.

 

 

 

 

Nous partons visiter le village rural de XXXXXXX (le nom doit rester confidentiel car Sanjay souhaite le préserver de visites intempestives). Nous sommes accueillis par la Principale de l’Université de musique, joueuse du Veena (sorte de cithare ) dans sa maison. Elle nous reçoit avec sa mère et son frère venu de Chennai spécialement pour la fête anniversaire du décès de leur père. Nous échangeons sur beaucoup de choses : ils sont heureux de voir que chaque vacancier est accompagné d’une personne valide, curieux de notre mode de vie, des métiers que nous occupons…

 

 

 

 

Zone de Texte: L’aide médicale est gratuite dans les hôpitaux du gouvernement, 90% des habitants ont le téléphone ou un portable et la télévision. Ils peuvent regarder les chaînes étrangères et sont au courant de tous les évènements importants dans le monde.

 

 

 

 

 

Elle nous parle aussi de la vie du village. Les 3000 habitants sont surtout agriculteurs, propriétaires ou employés : riz, canne à sucre, bétel, légumes. Le fleuve Caveri est proche et les terres sont très fertiles. La région de Tanjore est d’ailleurs renommée comme étant le grenier à riz pour l’Inde du sud. Une grande solidarité existe dans le village, les personnes âgées, seules, sont aidées par les autres. Il y a une école de 450 enfants et un orphelinat de 150. Des campagnes de prévention santé se déroulent régulièrement : vaccination polio, suivi des enfants et des femmes enceintes, surtout. Le médecin le plus proche se trouve dans un autre village, à 2 km de là.

Nous parcourons les rues du village : sourires, gestes d’accueil et photos ; vive le numérique, ils adorent revoir leurs visages sur l’écran ! Les maisons traditionnelles en terre ont un toit de palme de coco tressé, changé tous les 2 ans, c’est la forme d’habitat la mieux adaptée pour le climat. Nous entrons dans deux maisons, l’une est particulièrement simple et sobre, à la limite du dénuement.

 

Nous visitons l’orphelinat, accueillis joyeusement par les maîtres et les élèves. Les classes sont organisées sous un long porche aéré, les enfants en uniforme y sont nombreux, assis par terre avec leur cahier et leur crayon. Les filles sont d’un côté, les garçons de l’autre, par classe d’âge.

Devant le fleuve, aire de jeux pour les plus jeunes, la nuit tombe, les moustiques arrivent mais nous discutons encore. En Inde, la tradition se transmet par les grands-parents, ce sont eux qui racontent les histoires, la mythologie, souvent au moment des repas.

La période de l’enfance se distingue en trois âges : avant 7 ans, l’enfant fait ce qu’il veut, de 7 à 14 ans, c’est un esclave, après 14 ans, il devient un ami.

 

 

 

 

 

Nous rentrons à l’hôtel du bord du fleuve pour dîner et se coucher tôt pour la plupart d’entre nous. D’autres poursuivent les discussions au salon : Patrice, Cédric, Philippe, Christophe, Dominique, Bruno, Marie-Pierre, Manu, Rémy, Denis. Un grand mystère plane cette nuit : qui a volé les bouteilles d’apéro ?

Claire et Jean-Benoît vont, eux, profiter de l’installation internet et envoyer un mail en France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Virginie et Anne

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Jeudi 25 Novembre : Tanjore

 

 

Après trois jours passés à l’Hôtel River View Resort sur le fleuve Cauvery, nous quittons Tanjore (Thanjavur) pour Madurai, capitale des Pandya, située au centre, dans le sud du Tamil Nadu que nous avons maintenant bien visité. Il est 5h30, réveil matinal pour une longue route. Petit déjeuner au son du pinson qui est à notre table. Bonne nouvelle : la disparition des bouteilles d’apéritif a été expliquée. Les coupables seront punis.

 

Dans le car nouvelle invention : la machine à affranchir les timbres.

Pris par la rédaction de ces notes Jean-Benoît a oublié de rendre sa clef et Bibi son pull ! Nouveau passage le long du temple de Tanjore avant de quitter la ville et de prendre la route sous un beau soleil.

 

 

Zone de Texte: Notre car, un superbe Prakash P8000, roule à gauche (tradition british !) mais… également à droite en fonction des trous de la chaussée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous croisons des enfants qui attendent le bus de l’école. Une paonne au milieu de la route, elle se cache à notre approche dans les buissons. Un peu plus tard des singes macaques, nous leur donnons du riz soufflé et des bananes. Notre guide Sanjay nous explique que les singes sont agressifs avec l’homme car celui ci, lorsqu’il sourit, montre ses dents ce qui, pour un singe, est le signe d’une attaque.

 

Arrêt pour voir la préparation des noix de cajou. La récolte a eu lieu en avril, les coquilles servent de combustible, le fruit est la tige. Les noix sont cuites quelques minutes et on récupère l’huile par le trou du fond du pot. Le prix est de 300 roupies le kg, chacun en achète.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons à l’école qui rassemble 1200 élèves pour 10 ans de scolarité. Les classes vont jusqu’à 68 élèves ! Cette école du gouvernement est gratuite, y compris le repas de midi ; les parents apportent le goûter. Les élèves les plus brillants peuvent obtenir des bourses pour continuer leurs études. Les enfants, souvent maintenant plus instruits que leurs parents, ont des uniformes. Ils sont souvent réunis dehors sous les arbres pendant l’été car il fait très chaud : des tableaux sont disposés à l’extérieur à cet effet. Après quelques chansons dans chaque classe, les enfants nous assaillent par petits groupes pour être pris en photo et pour recueillir nos dédicaces.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après cette visite nous prenons au bord de la route un thé indien accompagné d’un beignet ; le tout est fort apprécié.

 

C’est maintenant la région de Chettinad. Nous passons la forteresse Thiromayam créée par le sultan Tipu qui a combattu longtemps contre les Anglais.

 

 

Après avoir observé des laveuses de linge, nous approchons d’un groupe de 60 villages contenant chacun des dizaines de grandes maisons ayant appartenu à des négociants en teck, communauté des Chekia. Ces maisons occupent sur un hectare l’espace entre deux rues. Ce commerce entre la Birmanie et l’Europe a été facilité il y a 150 ans par la présence des British et a assuré la fortune d’un grand nombre de familles de la région. Elles ont ensuite rejoint Madras ou les Etats-Unis mais continuent d’entretenir ces maisons maintenant vides pour la plupart. Pour être réellement résistant, le teck doit venir d’arbres ayant au moins 50 ans. A ce jour il ne reste plus que quelques arbres de plus de 100 ans. Dans le village de Kanadikatan, nous visitons l’une des maisons composée de plusieurs cours et d’une charpente tout en teck (300 tonnes !). Le village est presque vide mais possède 3 écoles et 2 hôpitaux financés par les grandes familles.

 

 

L’homme se marie une première fois vers 30 ans puis, vers 60 ans, se consacre au domaine du spirituel à l’occasion d’un deuxième « mariage » (avec la même femme). Lors du premier mariage l’homme est en blanc (le sperme) et la femme en rouge (le sang) ; lors du deuxième, l’homme est en blanc et la femme en jaune. Son fils prend alors en charge tous les aspects matériels de la vie. Il est donc essentiel que chaque famille ait au moins un fils, trop de filles sont, de ce fait, craintes et la dernière parfois abandonnée.

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Nous mangeons à Karagoli dans un ancien club d’hommes où ils pouvaient boire et fumer entre eux. Le repas est servi sur une feuille de bananier (peau de banane !!) ) et nous dégustons les différentes sauces aux lentilles et le riz à l’indienne, avec les doigts. Nous apprécions tous en particulier un délicieux dessert maison : la Badamalva fait avec de la banane et des amandes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passons devant de nombreuses carrières de pierres blanches et rouges (comme la pureté et la prospérité) et nous entrons dans Madurai où, en Janvier, il y a jusqu’à 2 millions de pèlerins par jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Visite du temple Shree Meenakshi des Pandya, exemple d’architecture Dravidienne avec ses gopurams. Il est immense, très actif et parcouru par une foule permanente de pèlerins. Ce temple est réputé pour avoir 33 millions de sculptures ! Nous observons un Ganesh retrouvé récemment dans une extraction de terre puis placé et vénéré dans le temple. De curieuses traditions comme, la projection de noisettes de beurre sur certains statues par les pèlerins ainsi qu’un bassin où les poètes déposaient leurs œuvres : seules celles qui flottaient étaient considérées comme bonnes et méritaient d’être gravées sur les murs du temple. Le temple est le lieu des mariages qui sont célébrés certains jours en fonction des astres. La statue de Parvati rejoint chaque soir celle de Shiva pour la nuit. Si on oublie de le faire, c’est justifié car Parvati a la migraine…

 

Nous arrivons à l’hôtel Royal Court. Après un dîner bien mérité petite promenade digestive dans les ruelles locales où nous pouvons voir de petits temples ainsi que des vaches dormant au coin d’une place ou entre deux motos.

Ces « vaches urbaines » rentrent chaque soir « chez elles » pour être traites. Sur les grands axes environnants la circulation reste importante et nous montre l’activité nocturne de cette grande ville de 2 millions d’habitants.

 

 
Philippe et Jean-Benoît

 

 


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Vendredi 26 novembre2004 : Madurai/ Tekkady/ Allepey

 

Aujourd’hui départ à 7h30 pour Kottayam. Une très longue journée de bus nous attend (ce sera la plus longue). Nous débutons notre voyage parmi les rizières qui s’étendent à perte de vue.

 

                                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers 8h20 premier arrêt pour visiter une briqueterie. L’argile de couleur rouge, donc riche en fer, est moulée en briques et séchée au soleil pendant une semaine puis les briques sont mises dans le four, une rangée de briques, une rangée de bois…. Le four brûle tout doucement pendant une semaine. 30.000 briques sont produites par fournée à raison d’une roupie pièce. En général 4 familles vivent sur un four et on peut faire 3 fournées tous les 2 mois. Mettons à contribution, Philippe et Jean Benoît pour savoir en euros, le revenu moyen de chacun…

 

Pendant cet arrêt, nous faisons connaissance avec le Nîm, arbre magique dont les brindilles sont utilisées comme dentifrice. L’arbre est un répulsif contre les moustiques. A ce propos nous apprenons aussi que les murs des maisons de ce village sont enduits de bouse de vaches pour lutter efficacement contre toutes sortes d’insectes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour au bus. Pour passer le temps quelques-uns uns entreprennent de chanter ce qui nous permet de découvrir de merveilleuses voix telles celles d’Anne et Manuelle. Quant à Virginie, «elle a fait un bébé toute seule »

 

       

10h00   arrêt photo sur les rizières. Activités intenses. Même des troupeaux de canards sont mis à contribution pour nettoyer les champs de tous les insectes et autres animaux nuisibles qui peuplent les rizières. Puis nous admirons à Otomanbalya les blanchisseuses laver leur linge au milieu de cascades impressionnantes.

 

Nous quittons le Tamil Nadu et commençons notre montée sur le col de Sound Horn situé à 900m d’altitude. Là, la végétation change de façon spectaculaire… Finies les rizières.

 

 

Zone de Texte: Nous entrons dans un nouvel Etat qui s’appelle le « Kerala », la différence se situe essentiellement dans les villes qui prennent une couleur « rouge communiste » et nous font un peu penser aux « Dom Camillo » de la belle époque.


 

 

 

Arrivée à Spice Village à Thekkady où nous visitons d’abord l’arboretum (sans Cédric qui ne saura jamais quels ingrédients composent les vins chauds qu’il dégustera dans quelques semaines). Le repas est pris sur la terrasse du restaurant où nous pouvons admirer une magnifique collection de têtes de buffles peintes. Nous sommes tout près de la réserve naturelle de Periyar que nous visiterons peut être une autre fois. Après le repas c’est la ruée vers les épices ; là les affaires vont bon train même si Josiane n’obtient pas la ristourne escomptée ! ! !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous reprenons notre route pour monter jusqu’à 1200m. Là les champs de thé en forme de patchwork, s’étendent à perte de vue et nous avons l’impression d’être transportés dans une photo de Jan Hartus Bertrand. Petit à petit le paysage se diversifie : plantations de théiers, de caféiers, de cardamome et de poivriers et une flore toujours plus luxuriante. Sanjay nous montre des vaches broutant entre les théiers et nous fait croire qu’elles fabriquent directement du thé au lait !

 

Puis c’est la longue descente vers Allepey. Nous traversons les forêts d’hévéas et constatons la différence de train de vie avec les villages que nous avons traversés le matin même : villas en agglos, 4x4 importés devant la maison style colonial et centre ville regorgeant de bijouteries et de magasins de luxe dignes des Champs Elysées ! ! ! ! ! ! Le latex fait des heureux.

 

 

Au hasard, dans un village en fête, nous croisons une procession avec éléphant en tête (celui-ci a épuisé tous ses congés payés).


 

    

 

Puis plus bas, en arrivant sur les berges du lac de Vembanad, nous sommes éblouis par la fête de Karitay Deepam, immense fête des lumières où des bougies sont allumées sur des dizaines de kilomètres car il fait déjà nuit. Les reflets, au-dessus des eaux ont quelque chose de magique. Quant à Denis, la vue des lagunes et de toute cette eau à perte de vue lui provoque d’autres effets. Pour faire passer le temps Sanjay nous a raconté de merveilleux contes qui, on le sent, ont bercé toute son enfance : Shiva, Parvati et tous les autres dieux et déesses font partie de sa vie……

 

 

 

Vers 20h00 nous parvenons enfin à notre superbe hôtel situé au cœur d’un arboretum à quelques mètres de la mer. Tout de suite certains reprennent goût à la vie en envahissant le bar, pour supporter aussi une chaleur accablante… Dans ce dédale de pavillons, Bibi de peur de se perdre, n’hésite pas à se faire accompagner du bungalow 45 au 46. Et c’est bien fatigué par cette longue route que chacun prend ses quartiers nocturnes.

 

 

 

 

Dominique et Remy

 


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Samedi 27 novembre 2004 : Allepey

 

Visite des BACKWATERS, région de l'Etat du KERALA formé par la réunion de Travancore et Cochin. Contrairement aux idées reçues, cet Etat n'a pas une démographie galopante (1,8 enfants/femme) et le taux d'alphabétisation des femmes y est supérieur au reste du pays (94%).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est au chant du coq que certains sont réveillés, relayé par les corbeaux qui ne sont pas farouches du tout. La matinée sera "grasse" pour les autres car l'on ne part qu'à 10h30 mais pour les baigneurs la journée débute par une vue sur… les fesses du chef. Virginie, Patrice, Philippe, Anne, Ghislaine, Jean-Benoît, Rémy et nous deux sommes au rendez-vous de 7h30, case 50, pour profiter de la mer d'Oman depuis la superbe plage blonde bordée de cocotiers. La plage descend assez rapidement. L'eau est délicieusement chaude. Les rouleaux ne sont pas trop forts ce qui n'empêche pas Patrice de perdre l'équilibre et de mettre une gifle appuyée à Ghislaine. Elle s'en tirera avec un bleu sur la paupière. Pendant que Virginie, notre sirène, se laisse porter par l'eau, Patrice fait de nombreux tests de salinité. Cependant, les bains de soleil n'étant pas au programme, c'est au petit déjeuner que nous retrouvons d'heureux et reposés (eux !) vacanciers. Cédric nous fait, une fois de plus, toutes craquer avec sa chemise fleurie et son allure de surfeur hawaïen.

 

11h, tout le monde dans le bus pour parcourir la ½h qui nous sépare d'Allepey où se trouve l'embarcadère. Passant à proximité de la "sirène" (célèbre sculpture d'Allepey), nous rejoignons la route digue avec d'un côté le lac Vembamad et de l'autre les backwaters. Ce sont des canaux reliant des lagunes et formant ainsi un véritable réseau de voies aquatiques. La jacinthe d'eau constitue un véritable fléau en recouvrant les canaux profonds de ~5 m à tel point que par endroit l'herbe repousse dessus.

La croisière se fait sur un riceboat transformé, tourisme oblige, en houseboat sur le modèle de ceux qui servaient de résidences secondaires pour les British (nom assez péjoratif donné aux colons anglais avant l'indépendance).

Sur la plage avant du bateau, Ghislaine tente d'initier les filles à la position du lotus.

 

               RICEBOAT                                                 Les déesses en position du LOTUS

                   transformé en houseboat

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 


Zone de Texte: Vers midi la plage avant, couverte d'un tunnel de bambou, est transformée en salle à manger. Elle laisse place à un festin de riz, poissons et autres mets épicés (pour nos palais d'européens bien sûr !).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tandis que nous voguons, les paysages, les habitations et les scènes de vie se déroulent sous nos yeux. Là une femme fait sa lessive. Ici une autre se lave. Nous voyons tour à tour défiler des pêcheurs, d'autres houseboats avec des touristes, des plongeurs en apnée remontant de la terre ou des moules d'eau douce, un berger en pirogue menant son troupeau de canards, des gosses qui s'aspergent … Toute la vie tourne autour de cet axe que sont les canaux.

Plus loin, nous apercevons des rizières plus basses. Sanjay nous explique quelle en est la raison. C'est le principe de Polder. Une digue est construite autour du terrain à assécher puis on pompe l'eau.

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Après cette paisible et charmante balade, le chemin du retour nous réserve encore une surprise. Nous croisons une très longue procession chrétienne composée de groupes successifs en costumes. Après les angelots (les préférés de Line et Ghislaine) suivent les papillons, les fleurs… Viennent ensuite les scènes du chemin de croix illustrées par des indiens grimés, habillés et surtout coiffés de perruques roussies au fil des années. A la vue de ces Christs à barbes et longs cheveux décolorés et poussiéreux, nous ne pouvons pas nous empêcher d'exprimer nos commentaires sur la ferveur festive et le sens du kitsch coloré des Indiens.

 

Pour Patrice et nous deux un plaisir supplémentaire nous attend à l'hôtel (bémol pour Denis). Il s'agit d'un massage selon l'ancienne médecine de l'Inde l'"AYURVEDA". Nous confions nos corps à 2 masseurs qui après nous avoir déshabillés, nous massent longuement de la tête aux orteils en dessinant de folles arabesques de leurs 4 mains (tel Shiva selon Patrice). Un véritable délice ! Puis nous sommes lessivés à grandes eaux pour nous défaire de l'épaisse couche d'huile aux herbes.

 

 

A regrets, les vacanciers mâles sont arrachés à leur apéro pour rejoindre les filles, chambre 15, pour une leçon d'habillage par 2 gracieuses Indiennes. Comment ne pas être fasciné par le sari, ce vêtement aux couleurs chatoyantes indissolublement associé à tout voyage en Inde. Voir notice page suivante.

 

 

 

NB : Les gars pourront passer directement à la journée suivante après un dîner-buffet et un digestif aussi copieux que l'apéritif.

 

 

                                              

Denis et Manuelle

 

 

 

Remerciements à nos mannequins Virginie et Anne

 

   

 


 
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Dimanche 28 novembre : Cochin

 

Grasse matinée pour certains ; d’autres ont choisi d’aller :

-          à la piscine (Denis R, Patrice , Philippe, Ghislaine, Anne et Jean-Benoît) ;

-          au massage (Odile pour la 2ième fois, Virginie et Dominique) ;

-          faire une balade au bord de la plage (Claire, Bernadette, Josiane) ;

-          faire du Rickshaw (Cédric et Bruno)

-          se balader à pied (Line et Ghislaine) jusqu’au village de pêcheurs appelé Marari que l’on peut voir également de la plage.

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Nous quittons Marari Beach, sa longue plage aux cocotiers majestueux où nous avons pu goûter aux plaisirs un peu agités de la mer d’Oman, découvrir son centre ayurvédique aux massages étonnants pratiqués par 2 masseurs ou masseuses qui effectuent sur votre corps un balayage croisé à 4 mains en suivant plus ou moins les méridiens chinois. Ces massages sont à la fois fermes et doux grâce à la quantité d’huile chaude versée sur votre corps et vos cheveux.

 

11h30  Départ en direction de Cochin, aujourd’hui rebaptisée Kochi, ville résidentielle touristique la plus importante du Kerala.

 

12h45 Déjeuner dans un hôtel au bord de la mer d’Arabie dans le quartier Fort Cochin .

 

A l’hôtel, Sanjay nous montre le ventilateur traditionnel ² le Punkah ² qu’on actionne avec les mains. De plus, un groupe de journalistes du journal local fait une interview de notre groupe et nous prend en photo. Ils veulent savoir si l’Inde du sud est bien adaptée pour les handicapés. Jean Benoît et Cédric leur apportent toutes les réponses souhaitées, complétées par quelques explications de Ghislaine et Sanjay. Nous aurons le plaisir de voir notre photo dans le journal du lendemain et Cédric et Odile avec Sanjay sont même passés à la télé !!!.

 

 

 

Au cours du repas, nous découvrons un nouveau jeu. Il consiste à faire rouler une bille sur 2 tiges de fer .En les écartant la bille roule et tombe à un moment donné sur des cases au nombre de 5 (la 1ère petit score, la 5ème le meilleur score) .

Tout le monde essaie à tour de rôle :

-          Denis F est le meilleur avec plusieurs fois 5

-          Dominique réussit à faire 4 avec une seule main : belle performance

-          Line a fait 5 mais on s’aperçoit qu’elle a triché !!!! avec la complicité de Bernadette.

 

Denis F, on reconnaît le spécialiste de maquette, prend toutes les mesures utiles pour fabriquer ce jouet à son retour en France et, qui sait, déposer un brevet !!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15h   Départ pour la visite de la synagogue dans le quartier de Magnan City.

En chemin, on longe des bâtiments de fabrication d’épices et des boutiques où les commerçants disent :   « Petit magasin , petit prix » ²

Visite de la synagogue construite en 1568 par des Juifs descendant des Portugais, Hollandais et Juifs d’Europe. Elle possède des chandeliers à huile sur le plafond et du dallage bleu et blanc en porcelaine de Chine .

 

 

En car, on longe le quartier des pêcheurs qui utilisent le ²carrelet chinois² (filet pour pêcher). Passage devant l’église de St François (1ère église catholique de l’Inde du sud).

 

Puis quartier libre pour les derniers achats; sauf pour Denis qui égare alors passeport et carte bleue. Sanjay et Denis retournent à l’hôtel, regardent dans le car, refont une partie du chemin. Pas de passeport !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18h30  Spectacle de Kathakali .C’est une sorte de danse qui exprime le comportement des personnages (tristesse, joie, peur) par le biais de mouvements du visage et du corps. Les costumes sont somptueux et les personnages portent des masques. Sont joués des extraits du Mahabarata : grâce au texte d’explications nous suivons bien le spectacle.

 

A la fin du spectacle, questions : Denis F a-t-il retrouvé son passeport ? Que va-t-il se passer s’il ne le retrouve pas ? Sanjay a déjà eu le cas; il faut absolument aller chercher un papier à Pondichéry pour remplir les formalités administratives afin de pouvoir sortir d’Inde et rentrer en Europe, à Francfort en l’occurrence. Mais cela ne doit pas nous empêcher de manger !!!

 

 

 

Après le dîner, Philippe nous joue du piano avec plein d’émotion: il joue, de mémoire, cinq morceaux en nous expliquant les plus ou moins grandes difficultés d’interprétation. Il est rayonnant du plaisir de jouer et nous, émus par son interprétation.

 

Nous partons nous coucher, sereins et confiants en espérant que nous n’abandonnerons pas Denis en Inde.

Bonne nuit à tous, à toi Denis surtout !! 

Patrice et Marie-Pierre

 

 

 

 

 

 

 

 

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Articles de journaux

 


 

 

Kochi proved a great stopover for the 10 differently abled tourists.

 

BRAVEHEARTS: No obstacle is big for them

IT WAS an accident that paralysed their dreams. Some of them were victims of road mishaps, while others suffered paralysis following surgery. Though physically challenged, they are not to be cowed down by the challenges thrust on them. They now travel to various parts of the globe to demonstrate that they are not under-privileged or disabled.

A group of 10 physically challenged tourists from France; nine confined to wheelchairs, along with their companions, visited Kochi recently. The tour organised under the aegis of Association de Paralysis de France (APF) was an exclusive South Indian tour.

Brave Hearts Charvolin Cedric was seriously injured in a road accident, 18 years ago, when a Ferrari almost ran over him in a Paris street. Though his legs were paralysed, Mr. Cedric challenged Fate and went on to become a computer analyst. He now works as a web master. "I'm determined to lead a normal life," says Mr. Cedric, who travels overseas once a year in his wheelchair. "Kerala is a paradise and its people are very warm, friendly and helpful," he adds.

Ms. O'dile, whose nervous system was affected following a surgery, has travelled as many as 45 countries so far, and all on a wheelchair. Perrin Virginie, another victim of a road accident has also visited many countries including the U.S., Canada, Cuba, Sweden and England. Ms. Virginie, who lives in a farm in a Paris suburb along with her parents and pets like horses, ponies, donkeys, lot of ducks and cats, says she would love to come back to Kerala.

The Sari What amazed her was the long piece of cloth that women wear and call the `sari.' She and her travel companion Annie wore saris for the houseboat cruise. Ms. Annie, one of the APF volunteers, says, "Women here are very warm and smiling. And the dresses are in vibrant colours." Ms. Annie's husband, Jean-Benoit, an engineer in the Telecommunication Department, was also in the group as volunteer. The volunteers have received special training and bear a part of the travelling fare. Mr. Benoit accompanies Rouls Philippe, a wizard of puzzles and riddles. Mr. Philippe is a good pianist too.

First group "They are the first ever group of physically challenged tourists to visit Kerala," says Joseph Antony of Tushita Travels, the tour operators, who organised the tour. "Though physically challenged individuals undertake such tours, this is first time that a group reached here," claims the organisers of the tour.

The tourists flew from Paris and its suburbs to Chennai for the 11-day South Indian tour. From Chennai they travelled in a luxury coach, with night halts. Another van carrying the wheelchairs and with specially fitted toilets, accompanied this coaches. Special arrangements were also made for this group at the hotels. "We did a trial journey six months ago to ensure that the place they visit and the hotels they stay are ideal for them. In some places ramps were constructed for this group," says Mr. Antony.

South India tour "It has been a really challenging venture," says Sanjay Mandiekar, the Chennai-based guide, who accompanies the group. The group visited Mahabalipuram, Kancheepuram, Pondicherry, Tiruchirapilly, Thanjavur, Sreerangam, Chettinad, Karaikudi, Madurai, Thekkady and Mararikulam before reaching Kochi.

"Till they reached Kerala, their visits were mostly to places of historical importance. They also visited two villages to get a feel of village life in India. They also had a very relaxing houseboat cruise on the back waters of Kuttanad, which all of them enjoyed very much," says Mr. Sanjay.

In Kochi, the group visited the Jew Synagogue, the Chinese fishing nets and did a bit of shopping and an enthralling Kathakali performance.

T.K. SADASIVAN © Copyright 2000 - 2004 The Hindu

 

 

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Lundi 29 novembre : Cochin / Madras Mardi 30 : Madras/ Francfort / Paris : Bombay et Pondichéry en option

 

Journée mouvementée pour le moins. Journée à défi pour notre guide Sanjay « faire partir un groupe APF de 20 personnes vers Francfort. Comme Denis avait perdu ses papiers, il fallait faire un tour à Pondichéry pour les deux pré-cités. Mais d’autres éléments vont bousculer le programme de la journée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un réveil matinal, notre hôtel Brunton Boat Yard, étant à côté d’un embarcadère, nous décidons avec Cédric de prolonger notre visite de Cochin. Direction les filets de pêche chinois. Le spectacle est au rendez-vous mais la pêche n’est pas miraculeuse. Cédric mitraille à droite à gauche, il faut rattraper ses erreurs de formatage. Nous nous dirigeons ensuite vers le port avec déchargement des poissons par paniers. La vente est immédiate. Puis nous voyons un agréable quartier avec des petites ruelles et sa vie locale très touchante. Un moment fort de notre voyage.

 

Départ de Cochin vers 10H30

Nous sommes fichés dans l’Express Indian. Odile et Cédric sont même passés au journal télévisé et le fils de Sanjay a vu son papa à la télé de Madras. Dans le programme nous devions déjeuner à Madras. L’aéroport de Cochin est bien loin constatons-nous avec J.B. D’un commun accord nous décidons de sauter le repas. Nous aurons une collation dans l'avion !!! Nous en profitons pour faire baisser le niveau de notre Vittel.

Comme l’attente est longue j’interroge la chef. « Il y a un problème » mais lequel ? Le pilote ne veut pas emmener tout le groupe. Il ne veut que deux personnes en fauteuil, ne pouvant se déplacer. Ainsi Claire, Line, Odile, Virginie, Denis, Dominique, Patrice et Philippe doivent se dégourdir les jambes. pour prouver qu’ils marchent !!! Les tractations continuent : malgré les efforts de Claire, il est finalement décidé que quatre personnes iront à Bombay.:. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour échapper au compte rendu ! Notre binôme est donc de la fête, Odile, qui voulait aller à Bombay, et Bernadette sont aussi des nôtres. Il faut dire qu’elles avaient gagné le jeu des chambres (meilleur total)

Heureusement que nous n’étions que quatre. Nous avons assisté à la fin de Mme VITTEL.

L’aéroport pour nous faire patienter nous a invité au grand salon, au menu Caviar, Langouste, Champagne…je crois. Enfin départ vers la « New York indienne » ou « la porte de l’Inde » à 15H15

Marie-France nous partons en repérage pour un prochain voyage ! ! !

 

Nous logeons la mer Arabique; autour de Mumbai (Bombay), quelques monts et là l’aéroport est bien proche des habitations. Cédric a failli y laisser un doigt, cela arrive lorsque l’on met ses mains n’importe où. Odile et Cédric ne récupéreront leur fauteuil qu’à Madras.

 

Zone de Texte: Comme information au centre touristique de l’aéroport nous saurons que Mumbai et la septième ville du monde avec près de 17 millions d’habitants et une densité de population très forte. Bombay constitue également le centre économique, commercial et financier de l’Inde. Même pas de plan à nous fournir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Là aussi, on nous conduit au salon, mais pas de collation. Nous décidons de nous promener dans la galerie marchande. Halte là, comme nous n’avons pas, Bibi et moi, le permis char d’assaut nous sommes interpellés. Deux cerbères nous accompagnent donc dans nos moindres déplacements. Nous dépensons nos dernières roupies, nos derniers euros et dollars. De cette escapade je pense que mes nièces seront ravies, j’ai trouvé des Ganeshs humoristiques.

Voyant que nous allions à droite à gauche, nos gardiens en ont eu assez ! ! ! ouf ! ! !

Déplacements limités certes.

Nous apprenons qu’il manque des valises à l’autre groupe, de notre côté nous savons que nos quatre valises sont de notre voyage (au moins ça de sauvé !!).

 

 

 

 

 

Départ vers Chennai vers 19H50, nouvelle collation.

 

 

Un grand merci à Joseph qui nous a accompagnés durant tout ce périple. Curieux, je m’interroge sur son nom qui ne fait pas très indien. Nous apprenons qu’il est né à la St Joseph d’où son prénom (sa famille est chrétienne).

 

 

 

 

 

A l’arrivée Odile et Cédric retrouvent, ravis, leur fauteuil et d’autres bagages. Là nous avons treize valises de l’autre groupe. Mais personne n’est d’accord sur le nombre…en manque-t-il ?

Nous voyons le temps passer. Enfin 22H direction l’hôtel Méridien, là nouveau challenge; trouver une chambre. Il faut faire appel au directeur de l’hôtel, et oui. Les gens sont surpris, quatre personnes dans une chambre pour une demi-heure. Ces Français… quel tempérament !!! Ce nouveau défi est encore relevé…

 

 

 

 

Vers 23H nous retrouvons avec joie l’ensemble du groupe,  Sanjay et Denis qui sont de retour de leur périple à Pondichéry. Notre guide peut être fier de cette réussite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les autres nous racontent leur visite de Chennai avec le temple de Kabileshwara et la promenade le long de la plage.


 

Il est temps maintenant de quitter notre Sanjay à regret. Un grand merci à toi.

Dans l’avion avec Dominique et Patrice nous jouons aux chaises musicales durant le trajet Chennai Frankfurt. Il faut bien passer le temps…

 

A l’arrivée dans l’un des plus grands aéroports européens, nouveau problème, contrôle douanier, le débarquement est long très long. Nous sommes pris en charge enfin par un personnel qui nous fait traverser les méandres de ce lieu. Un couloir fait 1,6 Km de long. Cette folle journée se termine à 10H comme prévue à Charles de Gaulle, mais que de péripéties !!!

 

 

 

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Derniers adieux.

Cédric et Denis direction la gare TGV.

Correspondances aériennes pour Patrice Josiane et Line (qui doit attendre jusqu’à 19 H.)

Direction gare de l’Est pour d’autres (Bibi, Manuelle, Philippe et Remy)

Taxi pour Odile, Anne et Jean Benoît.

Retour en voiture pour Claire et ses parents ; Christophe et Dominique et la famille de Virginie prend en charge Marie-Pierre et Denis direction la Seine et Marne.

Pour notre chef je ne sais……

 

P.S. Qu’y avait-il dans la bouteille de Vittel……de l’eau normalement…Et non…. de l’OUZO… à défaut de PASTIS ou RICARD lors de notre première escale à Francfort.

 

 

Bruno

 


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L’organisation

 

 

 

 

      Merci pour la conduite, toute l’organisation et les explications répétées sur les représentations de Dieu

 

Zone de Texte:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et à tous pour l’ambiance

 

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