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Sommaire

 Les participants. 1    Dîner à Roissy (1er et 2 Août, Hervé & Yves). 4

 Masai Mara (3 Août Geoffrey & Bruno). 6     Masai Mara (4 Août, Domi et Florence). 14  Masai Mara (5 Août, Anne-Claire et Anne). 20

Route de Masai Mara au lac de Naivasha (6 Août, Line et Ghislaine). 28  Lac Naivasha et lac Nakuru (7 Août, Françoise et Dominique-Dom). 32

Vers Amboseli (8 Août, Denis et Catherine). 40   Amboseli (9 Août, Philippe et Jean-Benoît). 45 Amboseli vers Tsavo (10 Août, Patrice et Lydia). 51

Tsavo vers Mombasa (11 Août, Alain et Dominique). 59

Mombasa (12 Août Hervé et Yves). 64   Mombasa (13 Août Geoffrey, Bruno et Anne). 68 Mombasa (14 et 15 Août Anne-Claire et Anne). 77

 

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1-   Les participants

 

Denis Rosaz                                Catherine Mougin

Line Fabre                                   Ghislaine Grosset

Hervé André                                Yves Baillette

Philippe Rouls                             Jean Benoît Harl

Patrice Schleiss                          Lydia Eveque

Anne-Claire Gires                        Anne Harl

Alain Verniere                              Dominique Brioul

Clément Geoffrey/Henri               Bruno Bieth

Françoise Nicod                          Dominique Grange

Dominique Deporte                     Guillard Florence

2-   Dîner à Roissy (1er et 2 Août, Hervé & Yves)

 

Le XXème siècle n’empêche pas les embouteillages dans Paris mais les 51mn entre Boulogne Billancourt et la Porte de la Chapelle, en voiture sur le périphérique n’ont pas empêché Bruno qui réside à Boulogne Billancourt et Yves qui vient de Biarritz en train, d’arriver à l’heure pour accueillir Françoise de Bassens et Dominique de Lyon par le TGV à 19h07 ainsi que Denis qui habite Challes les Eaux près de Chambéry à 2Oh01 en TGV également. Ce fut plus laborieux pour Line qui vient de Montpellier en avion et Ghislaine de Paris 19ème et Patrice de Trois Fontaines et ses parents qui par un manque de coordination du personnel CDG pour les transferts en bus adaptés sont arrivés à l’hôtel à 23h30. Une partie de l’équipe a donc couché la veille du départ à l’hôtel Ibis Budget. Etaient également présents : Anne, Jean Benoît résidant à Paris 14éme, Anne-Claire accompagnée de sa maman de son frère et de sa sœur venant de Caen, Philippe de Thionville en train, Dominique de Laizy prés d’Autun et Florence de Rennes arrivée en train.

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Lever prévu 4h45, départ 6h30, avec normalement un bus adapté proposé par la compagnie CDG mais ne voyant rien venir et une grande expérience de Ghislaine qui a fait fi de ce RV manqué et pris les transports réguliers. Nous arrivons sans problème au point de rencontre où nous attendaient Hervé accompagné par une ambulance du Mans, Geoffrey accompagné de ses parents en camping car, Lydia de Chelles en RER, Alain du Chesnay, Dominique de Valbonne et enfin Catherine de Viteaux.

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L’enregistrement et le voyage se sont déroulés zen, mais à la sortie de l’aéroport de Nairobi nous attendaient 3 minibus vraiment minis pour transporter et les 20 vacanciers, les 9 fauteuils et tous les bagages. Dans la confusion, au moment de s’installer dans nos chambres Catherine n’a plus retrouvé son sac et toutes ses affaires… ! Espérons que ce désagrément n’entachera pas ce séjour Kenyan… ?

3-   Masai Mara (3 Août Geoffrey & Bruno)

 

Premier réveil matinal au Kenya, eh oui 5h30. Peu de sommeil pour la chambre 312, après un coucher à 0h30. Nous avons goûté une bonne Tusker; une bière brassée à Nairobi.

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A cette heure matinale il y a déjà beaucoup de circulation. Le buffet du petit déjeuner est grandiose, il faut bien cela depuis le sandwich de l’avion. Les véhicules sont au rendez-vous, départ prévu à 7h30. Finalement après tractation nous avons un 4ème véhicule pour les bagages. Malheureusement le sac de Catherine n’a pas été retrouvé. Il faut dire qu’on n’y voyait pas grand-chose lors de l’embarquement hier soir. Peut être au retour à Nairobi !!!

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La circulation est dense et dans les ronds-points, avec la conduite volant à droite nous sommes perdus. L’air est pollué, Nairobi est le centre économique et financier de l’Afrique de l’Est entre Le Caire et Le Cap.

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Son nom vient du masaï « enkare  Nairobi » « lieu de l’eau froide » Depuis sa fondation en 1896 Nairobi s’est développée à une vitesse phénoménale. Aujourd’hui c’est une ville de plus de 2 millions d’habitants située à 1645 mètres d’altitude. Destination donc le parc de Masaï Mara ou plutôt la réserve. Pour nous y rendre nous empruntons la vallée du Rift, berceau de l’humanité. Ce fossé d’effondrement long de 7800 km s’étend de l’Asie occidentale à l’Afrique orientale. Au point du vue pause hydraulique, arrêt dans un abri local avec le poulailler.

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Dans la descente, vue sur une chapelle construite en 1942 par les prisonniers italiens, en même temps que la route.

Le Kenya était en effet une base arrière de la Grande Bretagne. Nous arrivons à Narok une ville poussiéreuse c’est la porte du Masai Mara National Reserve. Dernier lieu d’approvisionnement

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La route se corse ; nos premiers km de piste, nous allons en « bouffer » durant le séjour.

William notre chauffeur maîtrise la route avec perfection. Arrivés à l’entrée de la réserve il faut payer un droit de 8O shillings par jour, plus pour chaque véhicule et chauffeur. Les premiers animaux s’offrent à notre vue : zèbres gnous et un éléphant lorsque nous sortons par une autre porte pour rejoindre notre hébergement.

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Il est 15h30, nous découvrons notre résidence pour trois jours Chaque binôme aura une grande tente avec toilettes intégrées, c’est original. Une accompagnatrice qui se reconnaîtra n’avait pas vu les communs !!!! Le repas est copieux, nous sommes prêts pour notre premier safari. Nous laissons à Dominique et Florence le soin de nous parler de la réserve, cela nous arrange.

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Par métamorphose, nos véhicules se sont transformés, le toit s’est relevé pour pouvoir faire des photos debout, sans les vitres. C’est un spectacle grandiose qui nous attend : des gnous par milliers et des zèbres.

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Après deux heures de piste la nuit tombe vite, à 18h30 le soleil se couche. Les photos en diront plus !!!!

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A 23 heures extinction des feux L’électricité provient d’un groupe. Charmante attention, nous avons droit chacun à une bouillotte. Malheur à ceux qui ne la gardent pas, ils le regretteront le lendemain matin en effet les nuits sont fraîches au Kenya.

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4-   Masai Mara (4 Août, Domi et Florence)

 

Second lever aux aurores (à 5h 30) pour un premier safari matinal.

La « Masai Mara National Reserve » est la plus grande réserve d’animaux au monde. Elle fait 1500 Km2 et est la prolongation naturelle du parc National de Serengeti, en Tanzanie (qui est presque 10 fois plus grand ; 14000 Km2). La réserve est composée de savane herbacée : prairies ondoyantes, douces collines et forêt d’acacias où serpentent les rivières Mara et Talek. Notre lodge est situé en bordure de la seconde et nous pouvons apercevoir de notre terrasse des crocodiles qui se baignent ou se reposent sur les rives.

 

Nous partons en safari dans 3 mini-bus différents dont les toits s’ouvrent pour nous permettre de mieux voir les animaux. Pour notre bus, les premières rencontres ont lieu avec des immenses troupeaux de gnous et de zèbres mélangés.

Les gnous sont au nombre d’environ 1 million dans la réserve à cette époque de l’année. Ils quittent le parc de Serengeti après la saison des accouplements en mai. Ceux-ci arrivent dans la réserve de Masai Mara à partir de fin juin début juillet pour trouver de la nourriture suffisante au bon développement de leurs futurs bébés car c’est alors la sécheresse au Serengeti. Lors de leur migration, les gnous effectuent environ 30 km par jour, soit aux alentours de 2000 km par an). Ils repartent entre septembre et décembre pour mettre bas en janvier-février au sud-est de Serengeti. Il y a alors environ 250.000 naissances en 3 semaines. Un bébé peut se mettre à courir 10 mn après être né.

Nous « croiserons » ensuite des éléphants, les plus grands mammifères terrestres. Ceux-ci vivent en régime matriarcal, jusqu’à 70 ans environ. Les femelles ont un bébé tous les 4 ans et la gestation dure 22 mois. Les bébés pèsent 250 Kg à la naissance…

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Les éléphants perdent leurs dents six fois en moyenne et elles repoussent tous les 10 ans. Les adultes mangent 100kg/j et y passent 22h sur 24 pour se reposer 2h uniquement ; en s’appuyant sur un arbre.

Nous verrons aussi, dans le désordre, des girafes, des gazelles de Thomson ou de Grant, des topis, des antilopes, des hippopotames dans la rivière Mara, des lions se reposant dans un bosquet. Notre bus rentre au lodge pour une pause déjeuner de 13h30 à 16h et repart pour un nouveau safari au moment où les 2 autres arrivent après avoir « flâné » un peu plus longtemps.

Pour rejoindre la rivière Mara, nous passons par une borne frontière avec la Tanzanie. Les touristes ont, à cet endroit, la possibilité de descendre du minibus pour quelques photos.

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Dans la rivière nous observons des hippopotames dans l’eau ou affalés sur le bord.

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Accompagnés d’un ranger armé, nous découvrons des crottes d’éléphant très appréciées de la chef Ghislaine puis des crocodiles endormis, un ibis-cigogne et des oiseaux tisserands dans leurs nids à deux entrées.

  

  

 

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L’après-midi, nous avons alors le privilège de voir nos deux premiers lions puis 2 guépards qui se reposent sous un arbre au milieu d’une vingtaine de voitures. En effet, celles-ci sont équipées de radios VHF et les chauffeurs se renseignent les uns les autres lorsqu’ils repèrent des animaux d’exception.

Les guépards sont les animaux les plus rapides (120 km/h contre 80 pour les léopards). Ils sont plus minces que ces derniers et se distinguent grâce à 2 traits noirs sur le visage prenant la forme de 2 larmes. Ils sont tachetés de points noirs contre des rosettes avec des points blancs pour les léopards.

Les passagers des 2 autres bus, après leur déjeuner, font le choix d’aller se promener dans le village avoisinant notre lodge rencontrer la population, discuter avec le coiffeur qui tond toutes les têtes, avec de jeunes Somalies voilées et l’épicière fière que sa fille ainée poursuive des études supérieures... Ghislaine en profite pour acheter une bouteille de rhum local et du jus de fruits pour un futur apéro commun.

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Nous nous retrouvons tous pour un dîner bien mérité après toutes ses émotions et nous passons une seconde nuit sous nos tentes 5 étoiles.

5-   Masai Mara (5 Août, Anne-Claire et Anne)

 

Ikeliani Tented Camp. Lever à 5h ou 5H30, notre gardien masai pour la nuit nous accompagne, comme chaque matin jusqu’à la tente restaurant, à près de 400 mètres de là (nous sommes les plus éloignées). Il nous veille toute la nuit, enroulé dans sa couverture rouge, tout près de nous, craignant davantage les « attaques » des autres masais que des bêtes sauvages.

  

Nous partons du lodge à 6h30, avant le petit déjeuner pour notre 1er safari de la journée. Au loin, nous apercevons de nombreuses montgolfières au dessus de la savane encore endormie et assez vite, nous nous arrêtons devant un lion à crinière noire et ses deux lionnes nonchalamment allongées dans les hautes herbes. On poursuit plus loin, arrêtés par le passage d’un couple de hyènes avançant vers un troupeau de zèbres et de gnous s’ébattant dans une grande mare. Au loin, sur une crête, on devine une dizaine de girafes, majestueuses dans la lumière éblouissante du lever du jour. C’est magique. Nous rentrons prendre le petit déjeuner au camp puis bénéficions du premier temps de repos depuis notre arrivée au Kenya. La plupart restent sur la terrasse face au paysage, la rivière en contrebas.

  

A 11h, nous nous retrouvons pour rejoindre le village masai le plus proche : Talek, du nom de la rivière qui serpente autour de la zone du camp et sert de point d’eau aux villageois. Accueillis par le chef et les Moranes, les guerriers masais, tout de rouge vêtus, perruques de longs cheveux nattés à l’africaine. Ils chantent et dansent pour nous au son de la corne du Koudou puis sautent à tour de rôle le plus haut possible, signe de leur force. Chacun notre tour, doté d’un bâton sculpté, nous tentons de sauter comme eux, très haut : pas si facile ! Cette danse est traditionnellement accomplie lors de chaque chasse au lion. Dans ce village ils sont une trentaine d’hommes, une quinzaine de femmes et « beaucoup d’enfants » ! Le village est en cercle entouré d’une haie d’épineux et comprend une vingtaine de huttes basses disposées sur les bords et construites avec la bouse de leur cheptel : une bonne centaine de vaches broutant, à l’abri des voleurs et dévoreurs.

 

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Les femmes nous accueillent à leur tour en chantant vêtues aussi de rouge, couleur que craint le lion, puis viennent une à une nous serrer la main en signe de bienvenue avant de se retirer avec les enfants à l’écart du groupe.

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Démonstration de l’allumage du feu avec l’aide d’une baguette d’acacia frottée vigoureusement sur un bout de bois d’olivier. Dominique (l’accompagnateur) et Jean-Benoît s’y essaient avec succès.

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Visite de l’intérieur de la hutte, des plus spartiates : 2 pièces-cuisine avec un foyer au milieu, une seule petite ouverture au dessus, un espace fermé pour abriter les jeunes veaux. Pas de mobilier, presque rien. Les Masais sont polygames, de 5 à 10 épouses. Les hommes sont élevés pour être des guerriers même si certains commencent à suivre des études supérieures et partent en ville. Pour prouver leur courage, la communauté de plusieurs villages a le droit de tuer un lion chaque année, hors de la réserve. Le guerrier qui tue l’animal conserve la fourrure et s’en fait un couvre chef très élégant. Les Moranes prouvent aussi leur force lors de l’attaque de bandits parfois venus pour voler leur bétail, ou de hyènes affamées. Tous les 10 ans, les Masais changent de lieu de vie et reconstruisent le village dans un lieu propice au troupeau et surtout pour démarrer une nécessaire « nouvelle vie », l’ancien reste abandonné.

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Nous passons ensuite à la partie commerce, d’abord avec les hommes qui nous vendent le matériel d’allumage du feu et les bâtons sculptés, chacun portant la marque de son fabricant. Le chef semble le retenir. Nous négocions âprement pour bénéficier du meilleur tarif, cela fait partie de la qualité de la relation, Geoffrey est un excellent élève ! Hors de l’enclos, les femmes ont dressé des tables en arc de cercle et présentent leurs produits : bijoux, masques, tissus, statuettes… Il faut marchander, beaucoup et longtemps, cela fait partie de l’échange. Anne-Claire trouve un magnifique collier masai porté par les femmes, perles multicolores et sequins argentés, Geoffrey des masques sculptés admirablement.

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Nous les quittons pour gagner notre camp à pied pour la plupart, une vingtaine de minutes suffisent pour nous retrouver à table. Il fait très chaud. Après le repas, nous jouissons d’un moment de détente avant de repartir pour le 2ème safari de la journée : 3 autruches nous accueillent près de l’entrée de la réserve, le mâle porte des bas roses très chics, un groupe de vautours à tête blanche ou rouge attablés, plus loin, un chat savo, tout mignon mais proche du guépard malgré tout. Nous admirons les oiseaux : des outardes kori, des secrétaires ou serpentaires qui se nourrissent de petit gibier et de serpents et des gnous, des gnous, des gnous, des zèbres, des gazelles de Thomson en nombre.

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La pluie arrête précocement notre dernier safari dans cette réserve mais, rien de grave, nous en profitons pour traîner un peu et reposer nos appareils photo, qui prendre une douche, lire, se reposer ou prendre un apéro. A 20h on se retrouve d’abord au salon où Jean-Benoît nous montre un premier diaporama des photos des derniers jours.

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Ghislaine en profite pour faire un tour de table où chacun se présente. Il est vrai que nous sommes répartis en 3 minibus et que nous ne nous connaissons pas tous bien. Nous dinons, toujours en commençant par une soupe, au grand plaisir de Line puis chacun regagne sa tente pour une dernière courte nuit, toujours bien gardée par un guerrier masai vigilant !  

6-   Route de Masai Mara au lac de Naivasha (6 Août, Line et Ghislaine)

 

Lever aux aurores réveillées par un Masai qui nous accompagnera avec sa lampe jusqu’à la salle du petit déjeuner. Tous les veilleurs de nuit masai sont là pour nous dire au revoir ainsi que le cuistot et les serveurs.

Départ vers 7h15 ; une longue route commence : piste avec petits trous, gros trous, tôle ondulée. Notre chauffeur roule lentement pour Françoise qui a mal aux cervicales. Nous traversons la savane d’herbe, puis la savane arborée avec des arbustes piquants ; l’un de ces arbustes, l’acacia, aux feuilles vertes et aux longues épines a ses branches couvertes de coquilles noires qui abritent des fourmis et ainsi protègent l’arbuste des éléphants et des girafes gourmands de ses feuilles.

Nous apercevons 2 gnous bien isolés, un dik-dik, la plus petite des antilopes, 2 ou 3 gazelles de Thomson ; 3 zèbres traversent la route. Les troupeaux de vaches-zébus et de moutons sont nombreux, plus rares les chèvres.

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Sur la route le minibus de Pierre s’arrête à plusieurs reprises : une crevaison à droite vite réparée puis il repart pour quelques instants mais nouvel arrêt : le pneu arrière gauche est éclaté. Heureusement chaque minibus a deux ou trois roues de secours !

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Question de Ghislaine : combien allons nous faire de km avec ces minibus ??
(réponse en fin de journal ***)

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Nous retrouvons Narok que nous avons déjà vu à l’aller et prenons la direction du lac de Naivasha (1890 m d’altitude) un des nombreux lacs de la Rift Valley. La vallée du Rift ne constitue qu’une petite partie de la très longue faille de 8500 km qui disloqua le continent africain au début du Miocène il y a 30 à 22 millions d’années. Des cours d’eau jaillis des sommets de la faille s’écoulèrent le long de ses deux flancs et se déversèrent dans cette cuvette au relief accidenté créant une multitude de lacs. Wilson nous montre les cônes volcaniques des monts Saswa et Longonote qui ont rendu fertiles les terres alentour.

C’est une région de cultures ; on y voit blé, maïs, pommes de terre que les Kenyans vendent aux bords des routes. On y cultive également sous serres des tonnes de légumes et de fleurs coupées (roses…) qui vont approvisionner Nairobi et les marchés étrangers.

La route très bien goudronnée qui date d’il y a deux ans est empruntée par de nombreux camions qui acheminent les chargements des bateaux de Mombasa vers l’Ouganda, qui n’a pas d’accès à la mer, en complément du chemin de fer que nous croisons et qui ne sert qu’à l’acheminement des marchandises.     

Il est près de 15h, nous apercevons le lac et arrivons enfin à l’hôtel. Nous changeons de standing en passant de la tente au bungalow de béton dans un magnifique parc arboré où se promènent des animaux sauvages ; une girafe est sur le parking, les singes dans les arbres, des kobs, diverses antilopes et des hippopotames que nous ne voyons pas.

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Après le déjeuner nous allons à la piscine, la balade sur le lac étant reportée au lendemain matin. L’eau est froide mais un peu d’aquagym suivie d’une petite séance de sauna font oublier la température.

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Apéro à la chambre 62 et appel des gardes pour nous accompagner au dîner car les hippopotames qui passent leur journée dans l’eau du lac viennent brouter la nuit et dormir dans le parc de l’hôtel ; il est donc interdit de s’y promener de 18h à 6h.

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Dîner à 20h et les gardes nous accompagnent à nos chambres armés d’un bâton et d’un pistolet. Nous retrouvons nos chambres luxueuses mais beaucoup moins adaptées et fonctionnelles que nos tentes chez les Masais. Nous nous endormons sans les bruissements des nuits de Masai Mara.                        

7-   Lac Naivasha et lac Nakuru (7 Août, Françoise et Dominique-Dom)

 9 heures, nous sommes prêts à partir. Déjà à l’hôtel nous voyons des singes « des colobes Guereza » au long pelage noir et blanc avec une longue queue qui se termine en panache. Ils vivent en haut des arbres et ne descendent que pour boire. Sur les pelouses il y a des ibis noirs.

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Nous allons avec nos trois minibus jusqu’au lac Naivasha pour prendre le bateau. Non sans mal nous montons dans trois grandes barques, pour certains avec leurs fauteuils. Ce lac est à base d’eau douce, il est menacé par l’horticulture. 53 fermes produisent des fleurs coupées (roses) et des haricots verts et pompent de façon déraisonnable des quantités d’eau. Le niveau du lac baisse de façon inquiétante. Le gouvernement kenyan connaît le problème mais n’intervient pas. La culture des fleurs implantée il y a 20 ans a été une manne pour la région. Le lac Naivasha va mourir asphyxié ou disparaître. Des propriétaires privés souvent étrangers résident sur les rives. Le lac n’est pas très accessible par la route. Revenons à notre balade en bateau.

 

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Au bord nous voyons des cigognes, des cormorans qui sèchent leurs ailes au soleil et soudain les hippopotames, enfin leurs têtes qui émergent de l’eau. Pour sa peau sensible, l’hippopotame doit rester dans l’eau ou la boue. Le soir venu il quitte les bords du lac pour aller chercher sa pâture. Il lui faut 60 kg d’herbes chaque jour. C’est pour cette raison que certains d’entre nous ont entendu brouter près de leurs chambres, en pleine nuit.

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La mère accouche dans l’eau après avoir porté son petit pendant 8 mois. Les femelles gardent les jeunes près d’elles. Le père peut se révéler être un redoutable prédateur. En effet il peut tuer le bébé mâle qui représente un danger pour lui dans l’avenir.

Les hippopotames pèsent entre 2 ou 3 tonnes. Les mâles se battent entre eux et les combats peuvent durer une semaine. Hors de l’eau ils passent toujours aux mêmes endroits ; leurs empreintes laissent de belles marques dans les pâturages.

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Plus loin nous voyons un cobe ou waterbuck qui mange dans l’eau pour trouver une nourriture tendre. Il dégage une odeur nauséabonde. Nous observons d’élégantes grues couronnées, un aigle pêcheur et d’autres oiseaux dont nous avons oublié les noms.

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Nous remettons pied à terre une bonne heure après pour aller à Nakuru, c’est un parc national de 200 Km2 qui englobe un lac salé et ses abords.

Nous allons pique-niquer sur une aire réservée à cet effet sous l’œil vigilant de nos chauffeurs prêts à intervenir avec leur fouet si les singes venaient nous importuner.

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Nous prenons une piste qui longe le lac et nous observons des pélicans qui se déplacent en groupe et font penser à une petite flottille de bateaux à voile ; des marabouts au crâne déplumé, ils présentent sur le devant du cou un grand jabot. Ce sont des charognards et des prédateurs pour les oisillons. Bref ces marabouts ne sont pas sympathiques et ils ont tous l’air de vieillards.

Au loin, on aperçoit des flamants roses pas si roses que cela et pas si nombreux par rapport à il y a quelques années. Le niveau du lac fluctue trop et la montée des eaux a fait partir les flamants roses vers d’autres lacs. Les flamants naissent actuellement au lac Natron. Il existe 2 sortes de flamants, les roses et les blancs. Passent devant nous des chacals, d’autres oiseaux : des ombrettes, des ibis, des sacrés, des noirs et des blancs et des blancs et noirs, des spatules qui fouillent l’eau avec leur bec etc. Vous nous excuserez mais il y avait encore bien d’autres espèces plus banales pour nous comme des mouettes.

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Nous croisons un troupeau d’Impalas (41 individus) avec à sa tête un mâle dominant. En période de rut ce mâle peut être chassé par un plus jeune. Et des phacochères, sorte de gros cochons noirs.

Nous laissons les bords du lac pour nous enfoncer plus dans la forêt et découvrir un troupeau de girafes de tous âges. Cette espèce est la girafe de Rothschild ; elle ne possède pas de taches en dessous du genou ; on dit qu’elle a mis des chaussettes blanches. Nous repartons au bord du lac et nous observons de loin des rhinocéros. Ces animaux semblent sortis de la préhistoire avec cette corne au bout de leur tête. Il existe 2 espèces : des blanches et des noires ; en fait les 2 sont grises : le rhinocéros blanc est originaire d’Afrique australe ; il a été importé et s’acclimate bien et le rhinocéros noir est plus petit. Tous les 2 sont de caractère agressif. Ils ne supportent que les pique-bœufs sur leur dos qui les débarrassent des parasites.

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La journée est passée encore trop vite et nous devons rentrer. Nous arrivons à la nuit tombée ; et les hippopotames sont sortis du lac, nous ne les verrons pas brouter. Dommage.

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8-   Vers Amboseli (8 Août, Denis et Catherine)

 

Après une nuit courte et agitée, seule routine de notre aventure, nous quittons le lac de Naivasha et son magnifique hôtel, le ventre plein, « les buffets internationaux remplissent l’estomac mais pas l’esprit » comme le souligne Anne.

7h30 : nous prenons la route dans nos minibus respectifs pour aller vers le parc national d’Amboseli via la route transafricaine.

Pour le bus des paparazzis, nous consacrons une partie du long trajet à faire parler notre guide, Pierre, sur la vie au Kenya. Il répond gentiment à toutes nos interrogations et nous fait partager ses histoires et expériences. Il nous explique combien coûte un appartement à Nairobi (le sien, dans un quartier correct, par exemple est à 1000 shillings pour un trois pièces) le salaire minimum du pays n’est que de 1000 shillings. Il est plus facile de vivre à la campagne où le gîte et la nourriture sont parfois plus simples et moins coûteux mais on constate une forte migration de la population dans les villes. Les Kenyans semblent croire aussi aux rites vaudous, des légendes racontent que certaine femme légère a été transformée en chèvre après une nuit avec un homme car un sort  lui avait été jeté ! Tête du pauvre homme au petit matin ! Pour les Kenyans, le top du top est d’épouser une blanche… au moins comme première femme. Mais s’il se marie, il faut qu’il pense à la dot, souvent calculée en tête de bétail, la vache étant en haut de liste, pour la remettre aux parents de la future, en compensation. Et avoir plusieurs épouses n’est pas si facile car il faut alors payer plusieurs dots et avoir les moyens d’assurer la vie d’une grande famille. Pierre nous confirme que l’excision se pratique couramment chez les petites filles et, à nos cris effarés, il ne semble pas trouver que ce soit horrible. Un débat s’engage, mais il nous explique que ce qui est important, c’est que grâce à cela, le femme n’ira pas s’intéresser à d’autre homme que le sien. Enfin, le débat est animé et on sent que la culture africaine est un peu différente de l’européenne !

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Nous nous émerveillons devant les paysages, tenons la barre sur la piste tout en comptant le nombre de véhicules accidentés (4) ou en panne (6). Notre chef paparazzi Anne-Claire et son assistant Jean-Benoît ont l’œil et le doigt vif sur l’appareil photo ! Rien ne leur échappe.

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Nous traversons les marchés de Salama et de Simani, typiquement africains et longeons « le chemin des trains » à voie unique mais, malheureusement, sans jamais apercevoir un seul wagon !

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Les pauses se succèdent pour attendre les autres minibus… Nous sommes les plus forts et les meilleurs toujours les premiers à l’arrivée ! Les vendeurs sont heureux de nous voir arriver dans leurs boutiques très « attrape touristes ».

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14h : enfin arrivés au lodge pour le dîner… avec un bagage en moins : Lydia est à son tour prise en otage par la magie noire et s’est fait usurper son sac devant l’hôtel le matin même. Mais ici Hakuna Matata : il est prévu qu’elle le récupère à notre arrivée sur Mombasa….croisons les doigts ! Il aura juste été revoir Masai-Mara avec un groupe de Chinois.

Après, cette pause gustative, nous partons pour le safari à la réserve d’Amboseli, réputée pour ses éléphants : le paradis sur terre pour ces grands trompeurs ! Devinette du jour : Combien de temps dure la gestation d’un éléphant ? Réponse dans le prochain épisode ? 22 ans ??

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Enfin, le voilà… celui qui n’ose pas montrer le bout de sa pointe enneigée… Nous l’apercevons brièvement… nous attendons, impatients que les nuages balayent son sommet… et pendant quelques minutes les paparazzis œuvrent spectaculairement devant cette immensité, où le coucher de soleil rend magique l’instant.

Que d’émotions dans le bus… LE Kilimanjaro s’est dévoilé devant nous pour des prises de vue en rafale, illustrer notre ouvrage et garder en mémoire à jamais cet instant.

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18h30 : Après cette belle aventure, un magnifique coucher de soleil sur la savane, nous rentrons à l’hôtel profiter de nos compagnons de route et partager la soirée tous ensemble !

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Les rigolades, les discussions se terminent pour une nuit de sommeil toujours courte mais bien méritée ! et comme toutes les nuits… on termine par :

- Catherine à Denis : chutt faut dormir maintenant ! je me lève dans 2h… » mais c’est tellement sympa de discuter et de se raconter des blagues à 3h du matin ! tant pis pour nos voisins… parfois mieux vaut être sourd !

9-   Amboseli (9 Août, Philippe et Jean-Benoît)

 

C’est le grand jour… du Kilimanjaro… mais d’abord il faut s’extraire de la moustiquaire et Philippe a quelques difficultés dans le noir (il est 5h30).

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Au petit déjeuner nous découvrons le majestueux Kilimanjaro qui se dévoile dans la lumière du petit matin.

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Et maintenant le cri de victoire de notre mini-bus :

Matatu : veut dire initialement trois, trois centimes pour aller en ville en minibus donc c’est ainsi qu’on nomme les minibus. Cri de victoire du bus de Livingston et Pierre:

Matatu ya quanza, les paparazzi c'est nous !

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La densité d'oiseaux dépend de la densité de serpents, c'est leur nourriture principale. Nous observons une lionne affamée et des gnous craintifs puis des autruches, aigles, éléphants girafes, oiseaux grues et secrétaires.

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Nous arrivons vers 11h au "Il tukai Lodge", superbe hôtel en pleine réserve, pour une pause hydraulique. Des singes nous accueillent, il y a un portique anti éléphants à l'entrée du domaine.

  

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Pierre nous explique les trois sortes de mariage pratiqués au Kenya :

·         Mariage civil devant le juge : 2 heures

·         Mariage religieux : décidé et prévu très longtemps à l'avance et qui dure jusqu'à trois ans

·         Mariage traditionnel : négocié entre les familles. Pas de divorce. Grosse dot négociée entre les familles.

 

Nous découvrons des singes, des vautours de rufel. Pierre nous montre des trous dans le sol, habitat-grottes des hyènes.

Les éléphants trouvent l'herbe sèche et dure à attraper avec leur trompe. Ils grattent alors avec une de leurs pattes pour casser l'herbe et la prendre plus facilement.

Montée sur une butte située en pleine savane, jusqu’à l’observatoire permettant d’admirer le large panorama sur la savane, avec en particulier des éléphants le long d’un petit lac. La montée est rude mais finalement assez rapide. Certains restent dans le minibus. De nombreuses mini-tornades font monter de la poussière vers le ciel.

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Nous en profitons pour faire une photo d’une partie du groupe

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Départ rapide car il est temps de manger...

Superbe déjeuner au frais sous une grande tente avec un menu camping de luxe : soupe, grillades, crudités, lentilles poisson.

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Un petit "seudo" (petit animal à quatre pattes) vient manger nos restes.

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Après midi calme dans le Lodge. La vue depuis la piscine est superbe car le Kilimanjaro s'est enfin découvert après une journée sous les nuages.

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Apéro au bar avec diaporama sur une sélection de photos des premiers jours puis "débriefing" pour que chaque participant puisse donner ses impressions et préférences entre les réserves. Masai Mara remporte l'adhésion générale en particulier pour l'impressionnante quantité de gnous et zèbres ainsi que l'accueil de haut niveau dans le camp sous tente.

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Nous assistons ensuite à un petit spectacle des Masai, un peu décalé dans le cadre de cet hôtel

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10-              Amboseli vers Tsavo (10 Août, Patrice et Lydia)

 

La journée commence par un petit déjeuner avec un invité spécial : le Kilimandjaro.

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Départ à 8h30 direction Tsavo. Après 5 minutes de route, les yeux remplis d’émotion nous disons un dernier au revoir à notre cher ami Kilimandjaro avec son manteau blanc, comme le dit si bien Pascal Danel.

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Nous profitons d’une route lisse et paisible, lorsque William (notre chauffeur du jour) se rend compte de son erreur. Nous voilà donc chahutés sur une piste à terre rouge. Denis nous explique que cette terre, latérite, est riche en oxyde de fer.

Un point de contrôle de l’armée à Loï Toc Toc, nous a permis de faire une pause. Nous avons dû montrer patte blanche et remercier gracieusement notre hôte. La route vers Tsavo peut se montrer dangereuse, un militaire a donc dû nous escorter.

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Arrivés à Tsavo, nous avons découvert un paysage lunaire. Une terre aride sur laquelle la végétation se fait rare. 600 ans après sa dernière éruption le volcan Chyulu, a laissé une empreinte indélébile. Le manque de précipitations rend la transformation de la lave très lente, d’énormes pierres volcaniques jonchent le sol et nous offrent un spectacle hors du commun.

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Les surprises ne sont pas terminées, dès notre arrivée au lodge, nous sommes frappés par un nouveau paysage haut en couleur. La terre rouge de Tsavo, dominée par la chaîne de Chyulu nous a laissé sans voix.

  

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Après un copieux déjeuner, un temps de repos et une grosse averse, nous voilà partis à la découverte de Tsavo Ouest

 

Le parc National de Tsavo est l’un des plus vieux et plus grands parc du Kenya, il s’étend sur plus de 20.000 km², une ligne de chemin de fer sépare Tsavo Est et Ouest. Ce parc se caractérise par sa végétation, la beauté de ses paysages et la profusion d’animaux (moins facilement visibles qu’à Masai Mara).

Nous cherchons donc activement le léopard… qui a su se jouer de nous ! Nous avons tout de même rencontré des girafes, zèbres, divers oiseaux, sans oublier le baobab et le paysage magnifique.

Désormais, direction la source. Belle surprise, en effet, nous n’avions pas pris connaissance de cet arrêt pédestre. Nous nous étions préparés à un safari comme les autres, dans lequel nous restions dans le mini bus. Le fauteuil roulant de Patrice était donc resté dans le lodge.

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Peu importe, nous étions déterminés à rencontrer cette fameuse source. Mais avant tout, une pause aux toilettes était indispensable. En ressortant… surprise ! Le groupe avait disparu. Sans aucune information sur le trajet à suivre nous avons tourné en rond quelques minutes avant de nous résigner à nous asseoir et attendre son retour.

Nous avons discuté avec 2 chauffeurs qui nous ont expliqué leur mode de vie ainsi que leurs origines. Plus tard, au retour de 2 vacanciers et des accompagnateurs nous avons pu, nous aussi faire une visite éclair de la source ! 

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Durant cette attente nous avons fait de nombreuses photos. Pouvez-vous nous dire d’où provient celle-ci ? :

 

Photo mystère

Petit  indice: Lors de votre journée à Tsavo, vous êtes passés devant, certainement sans y prêter attention. Discret et imposant, il inspire le respect et la fascination.

Tic-tac…Tic-tac…Tic-tac…

Si vous calez sur la réponse, rendez-vous en fin de journal pour la réponse **…


Voici la visite que nous avons raté :

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Une cage en verre sous le lac permettant de voir les poissons et, certains jours, des hippopotames.

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Pour voir les hippopotames en toute sécurité nous étions accompagnés d’une charmante garde (équipée d’un fusil !)

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Me groupe des « paparazzi » a de nouveau émis son cri de victoire

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De retour au lodge, les éléphants sont revenus boire sous la terrasse du restaurant, superbe spectacle

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11-              Tsavo vers Mombasa (11 Août, Alain et Dominique)

 

Lever 5 heures, petit déjeuner 6 heures, riche ! Dernières photos : panorama de rêve, quelques éléphants viennent s’abreuver à nos pieds. Départ 7 heures, chargement des bagages dans les mini-bus et en route vers Mombasa. Route à deux voies assez dangereuses, notre conducteur, Livingston, est un expert. Paysage africain découverte de l’aloe vera, c’est une plante grasse utilisée en cosmétique que Pierre a arraché pour nous la montrer. Les Chinois en raffolent, nous restons juste intéressés.

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Premier incident, arrêt sur le bord de la route, des Kenyans nous réparent la roue du fauteuil crevé d’Anne-Claire puis demi-tour suite à l’appel du deuxième mini-bus resté derrière. Ils sont en panne de batterie, nous rebroussons chemin pour leur apporter de l’aide : problème de démarrage vite résolu (nous poussons la voiture).

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Nous repartons chercher la roue réparée contre 50 Shillings (soit 0,50 €).

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Sur la route, des véhicules de toutes sortes, quelques mosquées…

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La route ne change pas, plus ou moins en mauvais état. Derniers achats dans un petit magasin sur le bord de la route, avant l’arrivée à Mombasa. Nous reprenons la route, déjà beaucoup de circulation, embouteillage monstre. Heureusement que notre chauffeur est un virtuose de la conduite, il se faufile dans tous les sens, sur les bas côtés, à droite, à gauche… La réalité nous frappe : la pauvreté et les bidonvilles contrastent avec la richesse et la beauté des paysages rencontrés jusqu’ici. Beaucoup de camions citernes, le port de Mombasa est le point d’entrée du pétrole pour une grande partie de l’Afrique de l’est : Ouganda, Ethiopie, Soudan, Kenya…

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Nous prenons le bac pour rejoindre l’autre rive : foule immense et silencieuse de piétons sur le même bac puis nous retrouvons la route avec, pour destination, l’hôtel Baobab à Diani. Déchargement des bagages, accueil édulcoré mais sympathique. Déjeuner vers 16 heures après formalités et remise des clefs.

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Séquence émotion, nos accompagnateurs kenyans nous quittent là, Pierre, Wilson, Livingston, Simon, David et William. Nous les alignons pour une dernière photo (et une petite enveloppe remise à chacun par Ghislaine au nom du groupe) avant de les remercier et certaines (on ne dira pas qui !) les embrasser. Merci à eux de nous avoir fait découvrir avec leurs commentaires plus ou moins fournis selon les minibus, les réserves et le pays. Seul Wilson était absent à ce moment précis, parti pour récupérer le sac de Lydia… qu’elle a d’ailleurs retrouvé avec soulagement et grand plaisir.

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Après midi détente pour tous : piscine, repos, visite du parc de l’hôtel, de la plage grande et belle. Le dîner est servi au self luxueux, nous nous y retrouvons vers 20 heures puis allons au spectacle de musique et danse organisé par l’hôtel tenu par des Pakistanais ce coup ci, dans le grand amphithéâtre au fond du parc. A la fin, tout le monde est invité à rejoindre les danseurs sur la piste pour une soirée dansante disco – rock à l’africaine : Alain, Patrice, Domi, Philippe, Hervé et Anne-Claire dansent avec quelques accompagnateurs jusqu’au bout de la nuit. Folle soirée, nous étions les derniers sur la piste.

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12-              Mombasa (12 Août Hervé et Yves)

 

Ce dimanche, c’est journée libre à l’hôtel. La veille la chambre 116 a nécessité l’intervention d’un électricien car un faux contact électrique provoquait l’interruption de courant de plusieurs chambres, essentiellement occupées par 6 autres membres du groupe. La réparation provisoire se terminait vers minuit trente alors que nous espérions nous coucher tôt. Par chance nous avions la matinée pour récupérer le manque de sommeil accumulé les jours précédents. Sans se concerter, l’équipe se retrouvait à 9h30 pour un petit déjeuner copieux et varié. Le soleil et la chaleur aidant nous avons décidé d’aller à la piscine, détente sur transat pour certains, quelques brasses pour d’autres, aquagym pour les plus courageux. Moments de pure délectation…

 

Après le repas Ghislaine nous proposait une sortie en mer qui ne faisait pas partie du programme, elle trouve toujours la bonne solution pour éviter les temps morts… La plupart des touristes ne séjournent pas à Mombasa, mais plutôt dans l’un des nombreux hôtels en bord de plage. Plage blanche bordée de palmiers, protégée sur toute sa longueur par un immense récif de corail et le bleu turquoise de l’Océan Indien. La végétation côtière est luxuriante palmiers, lauriers roses, casuarinas, frangipaniers, et manguiers y poussent en abondance, sans oublier le baobab, du nom de l’hôtel ! Rendez-vous à 15 heures. Le bateau assez rudimentaire, à fond en verre, nous permet d’admirer les fonds marins. La descente sur la plage a été des plus sportives, et l’embarquement sur le bateau encore plus. Françoise et Domi restent sur leurs fauteuils il fallut des bras solides et des costauds pour les transporter jusqu'à bon port avec vagues et tangage du bateau. Les autres vacanciers montent  à pied ou portés par les accompagnateurs et les mousses. Quelle douce joie de naviguer sur ce bel océan loin de la terre !

Comme prévu le spectacle des fonds marins s’offre à nos yeux : coraux, champignons, étoiles de mer, et toutes sortes de poissons de couleurs bleu, jaune et rayé de noir…

  

Plus au large, le bateau s’immobilisa et on nous proposa masques et tubas pour mieux profiter de la vie aquatique. Bravo à Anne Claire, Geoffrey et Philippe qui n’hésitèrent pas à plonger. Moments de bonheur intense. Bel océan à peine agité, eau tiède un vrai régal. Nous étions de retour vers 17h et chacun se dispersa pour vaquer à ses occupations. Dominique et Alain décidèrent de louer un taxi et faire quelques achats dans un centre commercial à quelques km de l’hôtel.

    

A 18h une partie du groupe se retrouvait pour écouter un concert enregistré sur CD dans un coin de pelouse à l’écart du brouhaha : le Boléro de Ravel, mais hélas pas plus de Boléro que de Ravel. Ghislaine nous proposa de chanter quelques airs connus ainsi que la chanson du groupe Jambo Jambo composé par Domi et Florence, Geoffrey et Bruno, Hervé et Yves, sur l’air de l’hymne de l’équipe de rugby du Biarritz Olympique dont voici les paroles :

Jambo, Jambo Kenya, Nairobi, Mombasa

Le pays le plus beau de l’Afrique

Noir, vert, rouge et blanc

Le drapeau la fierté des Kenyans

Maisai Mara, Tsavo

Amboseli et Naivasha

Sont les immenses réserves

Où l’animal est roi

Nous la chanterons certainement demain lors de la visite de l’école Nimuyumba organisée avec Rama, un Kenyan, voisin parisien de Anne et Jean-Benoît. La soirée se termina par un spectacle à l’amphithéâtre de l’hôtel : le Roi lion : Magnifiques costumes surtout les animaux, mise en scène sympathique.

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13-              Mombasa (13 Août Geoffrey, Bruno et Anne)

 

Avant de commencer la journée, nous faisons un point sur les distances entre nous (ici au Baobab Beach Resort) avec le reste du monde. Vous souviendrez-vous du nombre de km avec :

LE CAIRE
MOMBASA
LES COMORES
LES SEYCHELLES
MADAGASCAR
ZANZIBAR
LA REUNION
MAURICE
JOHANNESBOURG(Afrique du SUD)
LE CAP (Afrique du SUD)
LES MALDIVES
DUBAI


Comme distances : 40, 480, 1300, 1800, 2000, 2550, 2700, 2950, 3400, 3700 et 3800 (une distance concerne deux destinations.
Désolés, il faudra lire l’intégralité du journal pour vérifier vos réponses en fin de document ***

Ce matin, lever tôt pour aller en bus visiter l’école Nimuyumba Primary School dépendant du district d’Ukunda : 375 élèves, dont 178 garçons, 197 filles, 41 petits et 23 handicapés dans une « special unit ». Un car spécialement affrété par l’APF, après avoir obtenu l’autorisation expresse du consul (on craint toujours une attaque ou un attentat, semble t-il) vient nous chercher avec, ô surprise, Simon ! Sur la route, nous cherchons Rama, l’ami et voisin d’Anne et Jean-Benoît car le chemin pour aller à l’école n’est pas vraiment indiqué. Après quelques coups de fil, ça y est, il nous fait signe sur le bord de la route puis monte à bord de notre véhicule pour nous guider à travers le chemin caché entre les arbres jusqu’à l’école.

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Madame Mwasiwa, la cousine et directrice de l’école de Rama nous attend avec son équipe d’enseignants. Elle est musulmane et nous sommes encore en plein ramadan. Elle nous fait entrer dans la classe de l’unité spéciale où une quinzaine d’élèves en uniforme revenus spécialement de leurs vacances pour nous rencontrer, sont assis autour d’une table à enfiler des perles. Ils fabriquent des sortes de napperons décorés qui servent de protection anti insectes à des pots. Sur les murs de la classe, des affiches illustrent les activités de la classe : fabrication d’objets divers, nattes, coussins avec du tissu de récupération, lavage et repassage du linge… Les enfants viennent à la journée, souvent d’au-delà du village, l’école ne peut leur proposer de cantine le midi, ils mangent donc chez eux le matin puis le soir. Certains sont issus de famille très pauvres. A l’extérieur de la classe de nombreux jeunes enfants s’agglutinent aux fenêtres grillagées pour regarder ce qui se passe. Certains sont très curieux car ils n’ont jamais vu de blancs de près . Nous sommes en période de vacances et seuls quelques élèves sont venus. Florence, Domi et Jean-Benoît jouent aux dames avec les capsules de bouteilles, les Kenyans sont plus forts !

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Trois hommes s’installent ensuite sous le tableau aux inscriptions en swahili pour jouer de la musique traditionnelle avec flûte, jumbee et grelots de sabots d’animal aux pieds. C’est une musique saccadée, lancinante qui attire bientôt trois ou quatre femmes parées et habillées de bleu vif pour danser. Elles portent un fouet pour chasser les mouches semble t-il et s’en servent tout en dansant à l’africaine et au rythme de la musique.

Les enfants sont peu à peu entrés dans la classe et se sont assis à nous regarder avec leurs grands yeux étonnés et leurs sourires discrets.

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Après ces divertissements musicaux, madame Mwasiwa nous offre des noix de coco à boire et à manger puis des quartiers de mangue sucrée délicieuse avant de nous inviter à parcourir les allées du village.

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Certains d’entre nous les rejoignent un instant, les sourires apparaissent enfin. Tous craignaient que nous n’apprécions pas, ouf ! Pour « rendre », nous nous groupons à notre tour sous le tableau pour chanter les incontournables Champs Elysées et Santiano mais nous poursuivons avec les deux chansons créées hier par Yves et Lydia (sur l’air de la Compagnie créole : « On a ri devant les Hippos, on a eu peur des crocos – refrain : on a cherché le léopard, on a trouvé le guépard Ooooh O, Où est le léopard ? Ooooh O – On a compté tous les gnous, on n’a pas vu les koudous… au refrain… ») puis par le tube kenyan de l’été « Jambo, jambo bwana, Habari gani …» (paroles dans le texte, en fin de journée !) reprise par la foule enthousiaste.

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Les arbres sont nombreux, plantés et utilisés pour raison économique (un pin servira, une fois vendu, à construire des échafaudages par exemple) soigner (les maux de tête, de ventre…) ou pour la beauté (arbuste de henné). Nous reconnaissons le citronnier, l’immense manguier dans la cour de l’école, des palmiers, des orangers… Nous avons un peu oublié les autres espèces mais tout paraît fort propre et verdoyant, des petits « potagers » devant quelques maisons démontrent l’intérêt de la culture pour les villageois. Nous nous arrêtons devant le robinet : tout le village peut venir remplir sa cuve contre quelques shillings remis à la propriétaire qui a investi dans l’achat des tuyaux. L’école dispose pour son usage d’un grand réservoir de récupération des eaux de pluie du toit.

Les enfants nous accompagnent, certains acceptent de se faire photographier espérant recevoir la semaine prochaine les photos de leurs portraits via Caroline, l’épouse de Rama qui le rejoint ce weekend pour la fête de fin de ramadan. Anne et Jean-Benoît leur donneront les fichiers et ils imprimeront quelques exemplaires pour la grande joie de tous (On vous confirme, ils les ont bien reçus et ont été plus que ravis, certains ne s’étaient même jamais vu en image !).

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La pauvreté et le dénuement dominent mais on n’a pas l’impression qu’ils soient malheureux. Les hommes sont rares, ils travaillent à l’extérieur : dans les champs, à la pêche ou dans les grands hôtels bordant la côte. Hamisi, le mari de la directrice, est à Mombasa aujourd'hui mais il appelle sa femme pour nous saluer, regrettant de ne pas nous voir. Notre venue est un évènement important pour le village, le chef a été avisé et nous accompagne dans la visite.

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Nous flânons au moins une heure tranquillement entre les maisons en dur ou en terre avant de retourner dans la classe pour l’échange des cadeaux. Nous vidons les sacs que nous avons apporté : pansements, brosses à dents, médicaments, jouets, matériel scolaire, livres, images de nos régions, bonbons, tee shirts… et pas mal des savons et autres produits récupérés dans nos hôtels ! La directrice a l’air heureuse de cet amas d’objets et nous remet à chacun un petit sac noir contenant une belle mangue et un sachet de noix de cajou. Nous remontons dans le car et partons avec Rama en saluant et remerciant toute la population rassemblée dans la cour.

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Rama fait visiter sa maison, plutôt européenne, dans un quartier proche de notre hôtel et de la mer, plutôt huppé et bien protégé. Le car se stationne dans la longue allée étroite mais seuls 4 d’entre nous arrivent à s’en extirper pour suivre la visite.

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Nous repartons ensuite rejoindre l’hôtel pour prendre un verre avec Rama puis déjeuner.

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Après midi libre pour tous : piscine, plage, achats, écriture, évaluations… On se retrouvera tous ensemble vers 19h au bar pour un dernier apéro – débriefing du séjour à la lueur des bougies. Ghislaine va de l’un à l’autre écouter les compliments et doléances, apparemment ça se passe bien car la discussion se poursuit sur le futur lieu du séjour de l’an prochain : Mexique, Madagascar ou l’Asie ? Les cœurs balancent, qui vivra verra !

Diner vers 20h, soirée spectacle comme tous les soirs pour ceux qui aiment la musique forte. Demain sera le dernier jour.

 

Paroles de la chanson, en swahili et en français, composée par le musicien Kenyan Teddy Kalanda Harrison, a été enregistrée pour la première fois en Février 1980. Elle a donné lieu depuis à de nombreuses imitations et adaptation, notamment celle de Boney M.C’est un vrai tube !

Ecoutez en même temps ce tude Kenyan !

 

Jambo (swahili)

Salut (français)

Jambo, Jambo Bwana,

Salut, Salut Monsieur,

Habari gani,

Comment ça va,

Mzuri sana.

Très bien.

Wageni, mwakaribishwa,

Etrangers, vous êtes les bienvenus,

Kenya yetu Hakuna Matata.

Dans notre Kenya y'a pas de problème.

Kenya nchi nzuri,

Le Kenya est un beau pays,

Hakuna Matata.

Y'a pas de problème.

Nchi ya maajabu,

Un pays merveilleux,

Hakuna Matata.

Y'a pas de problème.

Nchi yenye amani,

Un pays en paix,

Hakuna Matata.

Y'a pas de problème.

Hakuna Matata,

Y'a pas de problème,

Hakuna Matata.

Y'a pas de problème.

Watu wote,

Tous les gens,

Hakuna Matata,

Y'a pas de problème,

Wakaribishwa,

Sont les bienvenus,

Hakuna Matata.

Y'a pas de problème.

Hakuna Matata,

Y'a pas de problème,

Hakuna Matata. (mpaka mwisho)

Y'a pas de problème. (jusqu'à la fin)

 

14-              Mombasa (14 et 15 Août Anne-Claire et Anne)

Dernière journée kenyane pour le groupe. Nous ne partons qu’à 13h ce qui nous laisse une pleine matinée. Nous devons rendre les clés des chambres à 10h et toutes les deux, nous nous organisons pour profiter de ces derniers instants et finir ce que nous nous sommes promis de faire : quelques achats avec les shillings qui nous restent, écrire les cartes postales restées vierges, le journal de voyage d’Anne-Claire, aller à la 6ème piscine, se baigner, jouer aux cartes (avec Philippe et Jean-Benoît) et terminer les bagages.

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Mission accomplie, il faut dire que nous étions sur le pont dès 7h et premières au petit déjeuner : nous voulons goûter aux joies de la côte jusqu’au bout. Les autres ont fait pareil : achats, taper leur compte rendu (Hervé, Yves, Françoise et Dom) ou les évaluations (Ghislaine), dormir un peu (Line), écrire les cartes, soin de pédicure (Denis) ou massage (Catherine). C’est la liberté ! Et il fait un temps magnifique.

On quitte l’hôtel vers 13h30 après avoir rapidement déjeuné, tous dans le même bus qu’hier, avec Simon qui conduit le véhicule transportant nos bagages. En route pour Mombasa et ses embouteillages. Dans la queue du ferry nous sommes accostés par des petits vendeurs, on regarde l’animation alentour, les échoppes, les marchés. La pauvreté transpire partout.

 

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On finit par monter dans le bac, la traversée est plus agréable qu’à l’aller, on aperçoit le port, l’eau et, au loin, la mer et ses cargos géants qui attendent pour venir décharger leurs marchandises au port. La ville de Mombasa nous semble moins sale et moins noire qu’il y a trois jours mais nous prenons sans doute un autre chemin. Nous passons vite fait devant la statue des fameuses cornes géantes sur une des grandes avenues du centre ville (Lydia est la seule à avoir le temps de prendre une photo).

 

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Enfin à l’aéroport, 2h avant l’heure de notre départ (18h10), l’organisation africaine est top : calme, lente mais efficace. L’avion pour Nairobi a 30 minutes de retard mais le vol dure moins d’une heure et se passe sans souci, après un troc des tickets d’embarquement (sous les yeux amusés des accompagnateurs kenyans) pour reconstituer le mieux possible les binômes.

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Zippy, la charmante dame de l’agence Australken nous attend et nous accompagne du côté international de l’aéroport de Nairobi en remettant à chaque personne du groupe un cadeau : grand plat rond en pierre de savon pour les filles, vide poche carré, peint d’animaux de la savane pour les garçons. Belle surprise et beau souvenir… un peu encombrant mais qui se plaindrait d’une telle attention ?

Et rebelotte pour le troc des tickets d’embarquement du 2ème avion pour CDC et pour les contrôles multiples, nos sacs passent plus de trois fois sur le tapis et sous les rayons X !

Nous avons 7h55 de vol, à peu près côte à côte (Bruno est assis entre Patrice et Denis et Lydia près de Dom et Françoise) et nous passons une courte nuit à sommeiller.

Arrivée à 6h20 à Roissy, nous ne pouvons descendre de l’avion avec les autres passagers, à cause de travaux, et ne pouvons que constater, une fois de plus, la faiblesse de l’organisation des personnels français pour accueillir un groupe avec 9 fauteuils roulants. Seuls, Alain, Domi et Françoise ont pu récupérer leur fauteuil au pied de l’avion grâce à l’insistance de Ghislaine, les autres attendront parfois plus d’une heure d’être pris en charge pour rejoindre le contrôle de police et le tapis des bagages. Là, tous les passagers sont partis et sans doute depuis longtemps, Denis et Bruno (grâce à l’emprunt à l’arraché d’un fauteuil de transfert par Ghislaine), Françoise et Dom aussi, leur train ne pouvait attendre. Dommage, nous ne les avons pas salués, qu’ils nous pardonnent !

Quant à nous, nous prenons le temps de papoter les uns avec les autres, avec les personnes venues chercher l’un ou l’autre : les mamans de Geoffrey et d’Anne-Claire (avec qui nous allons prendre un pot). Seul Hervé reste un peu triste, personne ne vient ? Avec Ghislaine, les deux personnes de l’APF et d’Astours, Philippe, Jean-Benoît et moi, nous attendons avec lui, appelons les divers numéros… pour nous rendre compte plus de 2h après que le chauffeur de taxi venu le chercher du Mans attendait tranquillement… dans son auto bien garée à moins de 100m de nous, qu’Hervé vienne à lui ! Inquiétude vite dissipée, Hervé, heureux, part lui aussi de son côté. Et nous, nous accompagnons Philippe à la gare de l’est mais son train ne partant qu’à 13h40, nous avons largement le temps de boire un verre, taper un rapport puis manger une salade ou une flammekueche !

C’est fini, vivement l’année prochaine ! D’ici là, il reste les photos et le journal… A bientôt !

Les réponses aux énigmes du journal

 

* Réponse à la question du 6 Août (Line et Ghislaine) qui nous demande combien de km avons nous fait en Matatu ? …. 1820 km !

 

** Réponse à la question du 10 Août (Patrice et Lydia), sur la photo insolite : Il s’agit la cavité nasale du squelette d'un hippopotame - la photo est en gros plan

 

*** Réponse à la question du 13 août (Geoffrey ey Bruno) sur les distances entre le Baobab Beach Resort et les villes : Ces réponses figuraient sur un panneau dans le parc de l’hôtel !

 

LE CAP (Afrique du SUD)                                        3800
LE CAIRE et LES MALDIVES                                   3700
DUBAI                                                                     3400
JOHANNESBOURG(Afrique du SUD)                         2950
MAURICE                                                                 2700
LES SEYCHELLES                                                  2550
LA REUNION                                                           2000
MADAGASCAR                                                       1800
LES COMORES                                                       1300
ZANZIBAR                                                                480
MOMBASA                                                                40

15-              Histoire et géographie du Kenya

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Kenya

 

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